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Strasbourg – PSG 1-2, 19/05/01, Division 1 00-01

Laurent Robert balle au pied (Ch. Gavelle)

Samedi 19.05.2001, Championnat de France, Division 1, 34e journée (9e place), à Strasbourg, au Stade de la Meinau :
R.C. STRASBOURG – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:2 (0:0)
– 16 469 spectateurs. Buts : Laurent Robert, 50′, Luyindula, 51′, Laurent Robert, 85′.
L’Équipe du PSG : Dominique Casagrande – Bernard Mendy, Mauricio Pochettino, Sylvain Distin, Didier Domi – Édouard Cissé (Peter Luccin, 62′), Frédéric Déhu, Pierre Ducrocq, Enrique De Lucas (Aliou Cissé, 77′) – Mickaёl Madar (Jimmy Algérino, 52′), Laurent Robert. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Enrique De Lucas.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2000-01 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot domicile 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Eric Rabesandratana à la lutte (Ch. Gavelle)

Eric Rabesandratana à la lutte (Ch. Gavelle)

Laurent Robert inscrira un doublé à la Meinau (Ch. Gavelle)

Laurent Robert inscrira un doublé à la Meinau (Ch. Gavelle)

Enrique De Lucas (Ch. Gavelle)

Enrique De Lucas (Ch. Gavelle)

Laurent Robert balle au pied (Ch. Gavelle)

Laurent Robert balle au pied (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Edouard Cissé (Ch. Gavelle)

Le parcage parisien

Le parcage parisien


But en vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

Belle sortie pour Paris

Il n’y aura donc pas de place en coupe Intertoto pour le PSG, malgré cette deuxième et ultime victoire à l’extérieur de la saison. Neuvièmes à l’issue de l’exercice, les Parisiens échouent à un point des Bastiais, à un point de ce qui aurait pu sauver une saison ratée. On ne parle même pas ici d’un éventuel désistement, la vérité du terrain est ailleurs. Dès cette victoire en Alsace, on retiendra surtout quelle est l’oeuvre d’un grand Laurent Robert. Le Réunionnais a montré qu’il avait bien sa place parmi les 23 joueurs qui disputeront la coupe des Confédérations…

En d’autre temps, « Cigofoot », la mascotte Bleu et Blanche du Racing Club de Strasbourg, aurait été toute émoustillée à l’idée d’accueillir le Paris Saint-Germain dans sa douillette Meinau. Mais en ce samedi fermant le ban du championnat 2000/2001, elle était plutôt préoccupée par une autre échéance : celle qui la fera s’envoler dans une semaine pour le Stade de France, afin de disputer la finale de la Coupe de France face à Amiens. Préparer cette finale avant de… descendre en D2, tel est en effet tout ce qui reste pour motiver les Strasbourgeois en cette 34e et dernière journée de championnat. Quant aux Parisiens, ils pouvaient encore espérer accrocher l’Intertoto, même s’ils n’étaient pas maîtres de leur destin en la matière.

Par un beau soleil printanier en Alsace et au cœur d’une Meinau assez copieusement garnie, avec notamment une belle cohorte de supporters venus de la capitale, on était donc loin des objectifs que s’étaient fixés Philippe Bergeroo et Claude Leroy, opposés pour l’ouverture du championnat au Parc l’été dernier et qui s’étaient quittés sur un 3-1 en faveur du premier. L’un et l’autre étaient sans doute aussi loin de se douter alors qu’ils ne seraient pas du rendez-vous au match retour, remplacés respectivement par Luis Fernandez et Yvon Pouliquen. Coïncidence au passage : lors du dernier succès alsacien sur Paris en 96 (but de Franck Leboeuf), Luis entraînait le PSG alors qu’Yvon jouait sa dernière saison à Strasbourg.

Bref, dans un contexte tristounet (quelques sifflets accueillirent même les Strasbourgeois restant sur une défaite 5-0 concédée à Lyon), si ce n’est l’énergie déployée par des poms-poms girls du cru se balançant aux rythmes d’une sono crachant bien trop de décibels (bonjour les oreilles !), ce sont les Parisiens qui, les premiers, se montrent d’attaque par Madar, servi par Robert et dont la reprise en demi-volée atterrit dans les bras de Chilavert. Il n’en fallait pas plus pour que Johansen ne réplique dans la foulée, Casagrande réussissant à s’interposer avec le bon timing dans ses pieds.

La « mine » de Bertin

Le Racing évolue avec l’équipe attendue, si ce n’est l’ex-attaquant sochalien Ljuboja laissé sur la touche, Devaux en profitant pour rentrer derrière. A Paris ? Point d’Anelka (gastro depuis son retour du Maroc). Luccin, Algerino et Arteta sont sur le banc et le 4-4-2 se compose de Domi, Distin, Déhu et Pochettino comme remparts de Casagrande, Mendy, Ducrocq, E. Cissé et un Robert très offensif au milieu, et devant un tandem Madar (en pointe) épaulé par… De Lucas, pénurie d’attaquant oblige (Christian étant retenu par le Brésil et L. Leroy dans le plâtre).

Corentin Martins joue comme à son habitude les feu-follets, et donne même le frisson à Casagrande sur un coup-franc tiré des 25 mètres suite à une faute de Pochettino sur Luyindula (11e). Le coup passa près (du poteau) et allait se répéter, toujours sur coup-francs : énorme frappe à ras-terre de Bertin juste à côté (18e), montée de … Chilavert, le gardien « buteur » paragayen, pour un beau tir… dans les bras d’un Casagrande très sûr (30e).

Incorrigible Paris !

Entre temps, Paris avait aussi eu l’occasion d’inquiéter le portier alsacien par Robert, bien lancé par la tête de Madar (12e) et par le même Lolo, mis sur orbite par Ducrocq, battant au passage le record du 100 mètres mais manquant de lucidité dans sa frappe (24e). Sans atteindre des sommets, loin de là, la partie était animée et faillit pencher du côté local quand, sur un mauvais dégagement parisien, Bertin expédia une « mine » sur la barre de Casa (39e). Le signe d’une domination strasbourgeoise qui n’allait cependant pas se concrétiser jusqu’à la pause.

Mais gare… Dès la reprise, c’est encore Strasbourg qui montre les crocs, avec une échappée de Luyindula qui croise un « chouia » trop sont tir. Dominer n’est pas gagner et à ce petit jeu, c’est le pied gauche de Laurent Robert qui va y trouver son compte : coup-franc lointain quasiment en face des cages de Chilavert, suite à une faute sur Madar, boum et but (51e).

Super ! Mais à peine le temps de savourer que, comme souvent cette saison, le PSG va retomber tout de suite de haut. Oui, même pas une minute plus tard, c’est le décidément excellent Luyindula, sur un centre d’Amzine, qui reprend de volée et ne laisse aucune chance à Casagrande ! Une égalisation « à la Corognaise », alors que les esprits s’échauffent et que Madar, boitillant, doit céder sa place à Algerino. Et le concours de coup-francs continue : 59e, Robert, y va d’une nouvelle superbe trajectoire, de peu à côté. 60e, c’est au tour de Bertin d’obliger Casa à détourner le ballon en corner..

Encore merci, « Lolo »

Robert est monté d’un cran et évolue maintenant en véritable attaquant, Luccin a remplacé Edouard Cissé… Il reste 30 minutes aux ouailles de Fernandez pour partir en vacances avec le sentiment du dernier devoir accompli. Au tour de De Lucas de céder sa place à Aliou Cissé (77e), alors que Mendy monte épauler Robert en attaque, histoire de se souvenir qu’il était un -bon- attaquant lorsqu’il évoluait à Caen. La preuve avec ce déboulé côté droit à la 81e obligeant Chilavert à s’employer pour dégager en corner, au point de mettre un moment avant de se relever et d’être aussitôt sollicité sur le corner de Robert par un tir de Ducrocq.

Et, et…. « Lolo » Robert est encore arrivé ! Une ouverture, un coup d’œil pour voir Chilavert un peu avancé, un superbe lob, quelques kilos en trop pour José-Luis et voilà le travail (85e). Et cette fois, à 2-1, il n’y aura pas de retour de flamme. Au contraire, Domi, puis Mendy, faillirent même corser l’addition dans les arrêts de jeu. Mission accomplie même si l’Intertoto, autres résultats obligent, s’est échappée. Et rendez-vous le 20 juin au Camp des Loges pour une reprise pleine d’espoir.


Le stade :

Le stade de la Meinau

Le stade de la Meinau


 

Loic
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