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Toulouse – PSG 1-1, 03/05/08, Ligue 1 07-08

Pauleta protège son ballon

Samedi 03.05.2008, Championnat de France, Ligue 1, 36e journée (18e place) à Toulouse, au Stadium municipal :
TOULOUSE F.C. – PARIS ST-GERMAIN F.C.  1:1 (0:0)
– 31 642 spectateurs. Buts : Bernard Mendy, 63′, M.Fofana, 87′.
L’Équipe du PSG : Mickaёl Landreau – Marcos Ceará, Sylvain Armand, Zoumana Camara, Bernard Mendy (Larrys Mabiala, 70′) – Grégory Bourillon, Mario Yepes, Jérémy Clément, Mamadou Sakho (Granddi Ngoyi, 79′) – Amara Diané, Pedro Pauleta (Péguy Luyindula, 65′). Entraîneur : Paul Le Guen.
Avertissement à Marcos Ceará.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 2007-08 (collection http://maillotspsg.wordpres.com)

Maillot domicile 2007-08 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

L'ouverture du score de Bernard Mendy

L’ouverture du score de Bernard Mendy

La joie de Mendy...

La joie du buteur…

et celle du capitaine Pauleta après le but

… et celle du capitaine Pauleta

Amara Diane dans le surface toulousaine

Amara Diane dans le surface toulousaine

Jérémy Clément (Ch. Gavelle)

Jérémy Clément (Ch. Gavelle)

Pauleta protège son ballon

Pauleta protège son ballon

Mathieu essayant de contrer Pauleta

Mathieu essayant de contrer Pauleta

Le dépit des parisiens après l'égalisation

Le dépit des parisiens après l’égalisation

Les fans parisiens présents au Stadium

Les fans parisiens présents au Stadium

L parcage parisien comme si vous y étiez

Le parcage parisien comme si vous y étiez


Vidéo (le but de Mendy) :


Compte-rendu (lequipe.fr) :

Personne n’en profite

Alors qu’il se dirigeait vers une victoire à la valeur inestimable, le Paris-SG a concédé, samedi à Toulouse, un match nul qui maintient intacte la menace d’une relégation en Ligue 2 (1-1) à deux journées de la fin du Championnat. Un but de Bernard Mendy (63e), venu ponctuer la seule action du match jouée avec un peu d’inspiration et de vivacité, semblait devoir faire du PSG le vainqueur du duel le plus chaud de cette fin de saison dans le bas de tableau. L’égalisation fut signée Mohammed Fofana à la 89e minute, à la reprise d’un centre venu du bord de la ligne, signé Ebondo, touché par Elmander puis la main de Yepes, expédié finalement dans le but de Landreau. Le soulagement toulousain et la douleur parisienne furent si intenses qu’une bagarre générale éclata entre les deux bancs, impliquant notamment l’adjoint d’Elie Baup Alain Casanova et Bernard Mendy. La commission de discipline devrait se pencher sur leur cas dans les jours à venir, et faire durer ce chaud duel un peu plus longtemps encore.

Toulouse, qui avait été foudroyé à la dernière seconde par Bordeaux il y a deux semaines (0-1), a frôlé d’un rien sa troisième défaite consécutive et un risque de relégation en Ligue 2 imminent. Les Violets n’ont pas connu cet échelon depuis la saison 2002-2003 et cela, manifestement, les travaille. Dans un match qu’ils avaient légèrement dominé en première période, ils avaient permis au PSG de croire en ses chances en réalisant un début de seconde période marqué par une fébrilité croissante. Une partie du mérite de l’ouverture du score revient à Pedro Pauleta. Sur le côté droit, il sut attendre une solution et effacer deux défenseurs d’une talonnade inspirée. Relais de Ceara, passe de Bourillon au coeur d’une défense atone, et l’action était convertie en but par un tir du droit de Mendy. Le PSG montrait ainsi douloureusement au TFC ce qui lui avait manqué, jusque-là, pour transformer sa possesion de balle plus soutenue dans un océan d’approximation technique. Plus de soutien aux attaquants, plus de spontanéité dans les enchaînements, quelque chose – un tir cadré par exemple – pour inquiéter Landreau. Cela viendrait en toute fin de match avec un but de défenseur central.

Jusqu’ici, c’est bien l’isolement d’Elmander en pointe qui avait agacé un Stadium plein et peint en violet. C’est sur des actions individuelles de Mansaré ou des derniers gestes trop compliqués que le club toulousain avait, jusqu’ici, pesé face à une équipe assez solide, mais évidemment laborieuse. Sans Rothen ni Chantôme, le PSG n’était pas outillé pour créer durablement du jeu. Paul Le Guen, pour innover, avait décidé de chiper à Toulouse son organisation, un 4-1-4-1 avec libero du milieu, Armand, en l’occurrence. L’habituel latéral gauche eut davantage d’influence pour rallonger le chemin du but aux Toulousains et jouer  » avec les bras  » – pour distribuer les consignes – que pour transformer Paris en sosie du Barça. Le coup est passé très près de réussir, malgré un équilibre d’équipe pour une fois plus évident. Le résultat confirme que la finale du bas de tableau n’en était pas vraiment une. Pour Toulouse, Paris et Lens cela se jouera à la dernière journée. Dans les dernières minutes, certainement encore.

Réactions :

Pour Paul Le Guen, le but égalisateur de Toulouse dans les dernières minutes de jeu est «rageant», mais l’entraîneur du Paris-SG veut «vite évacuer cette déception car ce point pourra peut-être nous servir», a-t-il déclaré après le match nul (1-1) des Parisiens à Toulouse. Le technicien breton est surtout revenu sur les incidents qui ont éclaté au bord de la touche après le but de Fofana (88e), dont il attribue la responsabilité au banc toulousain.

«Il y avait déjà eu des incidents en fin de première-mi-temps. Je pense que nous avons su rester calmes dans les déclarations avant, dans les attitudes, et pendant le match. Moi, j’ai vu certaines attitudes de l’autre côté et je l’ai dit à Elie Baup à la fin. C’est important que les entraîneurs montrent l’exemple et soient capables de maîtriser leurs nerfs. Il me semble que l’agitation venait du côté du banc toulousain et les responsables l’ont admis. Ils étaient plus nerveux avant dans leurs déclarations, mais je pense que cela faisait partie bien entendu d’une stratégie.»

Pour Elie Baup, «chacun interprète la situation comme il veut.» «Je n’ai pas vu ce qui s’est passé puisque je parlais aux joueurs pour qu’ils se repositionnent, a objecté l’entraîneur à la casquette, mais je ne crois pas qu’on ait été plus vindicatif ou virulent que nos adversaires. Il y a eu sur le terrain des choses sur lesquelles je ne m’attarderai pas. Mais les Parisiens ne sont pas exempts d’attitudes (sic). Je ne vais pas rentrer dans ces polémiques-là.» L’entraîneur toulousain semble faire référence à une provocation de Bernard Mendy devant le banc toulousain, juste après son but de la 63e minute, rapidement avortée par Sylvain Armand.

Lors d’une discussion avec son ami Fodé Mansaré dans les couloirs du Stadium, le Parisien a expliqué qu’il avait subi une provocation après l’égalisation toulousaine, sans mentionner la première. «Il ne s’est rien passé de particulier, assure Laurent Batlles dans un franc sourire. Il y a eu de la joie de la part des Toulousains, qui n’a pas été très bien acceptée par les Parisiens. J’étais loin du truc.» Joint après le match, le président Olivier Sadran a totalement dédramatisé ces épisodes. «Vous voulez parler de ces toutes petites échauffourées ? Ce n’est rien du tout. C’est le sport, c’est le genre de choses qui arrive dans ces moments-là. Nous sommes dans une terre de rugby, ici, je pense vraiment que ce n’est rien du tout.»


Le stade :

Le Stadium municipal de Toulouse

Le Stadium municipal de Toulouse


Loic
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