Sélectionner une page

Toulouse – PSG 2-3, 21/10/00, Division 1 00-01

0001_Toulouse_PSG_DistinRabessandratanaSamedi 21.10.2000, Championnat de France, Division 1, 12e journée (1re place) à Toulouse, au Stadium municipal :
TOULOUSE F.C. – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:3 (2:1)
– 29 200 spectateurs environ. Buts : Laurent Robert, 13′, Dieuze, 25′, Dieuze, 42′ ; Éric Rabésandratana, 71′, Laurent Robert, 76′ sur penalty.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Jimmy Algérino, Éric Rabésandratana, Sylvain Distin (Talal El-Karkouri, 55′), Bernard Mendy – Édouard Cissé (Augustine Okocha, 46′), Pierre Ducrocq, Frédéric Déhu, Laurent Robert – Laurent Leroy, Christian Corrêa (Nicolas Anelka, 69′). Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissement à Pierre Ducrocq.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2000-01 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Photos du match :

Photo Ch. Gavelle, psg.fr

Pierre Ducrocq (Ch. Gavelle)

Photo Ch. Gavelle, psg.fr

Augustine « Jay Jay » Okocha (Ch. Gavelle)

0001_Toulouse_PSG_DistinRabessandratana

Sylvain Distin sous les yeux d’Eric Rabesandratana


Vidéo (résumé et les buts de Robert et de Rabesandratana) :


Compte-rendu (psg.fr) :

En lettres Capitole

Ça y est ! Paris tient enfin sa première victoire de la saison à l’extérieur et conforte du même coup sa place de leader. Menés 2-1 à la mi-temps, les Parisiens ont su trouver les ressources morales et physiques nécessaires pour revenir au score et pour l’emporter (3-2) face au TFC. Voilà, le meilleur moyen de préparer le match capital de mardi face à Rosenborg. Bravo Paris !

Toulouse, lanterne rouge, accueille le PSG actuel leader du championnat de France. Un match qui semble déséquilibré sur le papier, mais depuis le début de la saison, chaque journée apporte son lot de surprises. Quatre jours après le match contre Munich et trois jours avant le match décisif face à Rosenborg, Philippe Bergeroo a décidé de faire tourner son effectif. Edouard Cissé, Pierre Ducrocq et Laurent Leroy remplacent poste pour poste, Dalmat, Luccin et Anelka. Les deux premiers cités sont blessés, quant à l’attaquant vedette du PSG, il a pris place sur le banc des remplaçants.

C’est Toulouse qui entre le mieux dans ce match et qui se procure sa première occasion par l’ex-parisien, Bruno Carotti. La frappe du joueur Toulousain (1re) n’inquiète cependant pas Létizi mais en dit long sur les intentions des joueurs du TFC. Cette première action des hommes de Nouzaret a pour conséquence de réveiller les joueurs de la capitale. Et c’est Leroy, bien lancé en profondeur par Christian, qui se procure la première occasion parisienne. Son tir de l’extérieur du droit oblige Revault à se coucher et d’effectuer du même coup son premier arrêt de la partie (12e).

Le PSG réalise un très bon début de match et ouvre logiquement le score à la 13e minute. Mendy récupère le ballon sur son aile gauche et lance en profondeur Christian. L’attaquant du PSG fixe Prunier avant de décaler Robert qui d’une balle piquée ne laisse aucune chance à Revault. Robert inscrit là son neuvième but en douze rencontres et met le PSG dans les meilleures dispositions après un peu moins d’un quart d’heure de jeu. Le Brésilien de Paris semble se plaire dans la ville du rugby et se montre très combatif, à l’image de ce ballon qu’il vient chiper dans les pieds de Baldé à la 18e minute. Un peu trop agressif au goût de M. Coué, l’arbitre de la rencontre, qui siffle une faute.

Si le PSG domine, le TFC se montre tout de même dangereux. Désireux de décrocher leur seconde victoire de la saison, les Toulousains réagissent et égalisent par l’intermédiaire de Dieuze (24e), qui d’une reprise de volée propulse le ballon au fond des filets. Revenus au score, les Toulousains durcissent le jeu, à l’image de Dieuze qui commet une faute importante sur Distin. Après avoir digérés ce but, les coéquipiers de Rabesandratana repartent de plus belle et se procurent de suite une très belle occasion. Christian, bien lancé par Ducrocq, manque son contrôle et voit Prunier revenir dégager le ballon (29e) en corner. Décidément ça chauffe, ça chauffe à Toulouse.

Et ça devient même brûlant entre Baldé et Christian, qui se livrent un véritable match dans le match. Ce même Baldé commet une vilaine faute sur Mendy (34e), qui tel un catcheur assomme le latéral gauche parisien d’une manchette. Le fair-play dans les tribunes passe par un comportement exemplaire des joueurs sur le terrain. Et ça Baldé semble l’oublier ! Passons, et revenons au jeu, le vrai, car tout s’accélère. C’est tout d’abord Leroy qui fait frissonner les gradins du stadium (38e), puis Déhu qui contre in-extremis un tir de Bonilla (39e). C’est finalement les Toulousains qui doublent la mise par le très remuant Dieuze (42e), qui sans se poser de questions, reprend de volée une remise de la tête de Bonilla. Le ballon, dévié par la fesse de Déhu, trompe Létizi et vient terminer sa course dans les filets parisiens.

Anelka décisif

Bergeroo décide de remplacer Edouard Cissé par Jay-Jay à la mi-temps et transforme son dispositif tactique. Les débats s’équilibrent et on croit au but toulousain quand Bonilla s’échappe seul vers les buts de Létizi, Algérino accroché à ses crampons fait preuve d’expérience pour gêner l’attaquant du TFC qui frappe sur le poteau gauche de Létizi (60e). C’est le tournant du match à n’en pas douter. A 3-1 c’était mission impossible pour le PSG. Les Parisiens tentent de revenir au score et du même coup se découvrent. Une frappe de Lièvre est contrée de justesse par El-Karkouri, qui a remplacé Distin à la 55e.

L’égalisation arrive finalement par « Rabé », qui propulse de la tête au fond des filets, le ballon centré par Robert (69e). Il reste maintenant vingt minutes à Paris pour décrocher sa première victoire. C’est également le moment que choisi Bergeroo pour faire rentrer Anelka. Nico, se montre de suite dangereux et incite les défenseurs toulousains à plus de prudence. Sur une accélération d’Anelka, Prunier n’a d’autres possibilités que de faucher l’attaquant du PSG. Un penalty que transforme Robert (77e) en force, du coté gauche des buts de Revault. Explosion de joie des supporters du PSG qui ont effectué le long déplacement jusqu’à Toulouse et Paris n’a jamais été aussi proche d’une victoire à l’extérieur.

Paris doit maintenant tenir trois minutes de temps réglementaire et quatre de temps additionnel. Au total sept minutes qui paraissent longues comme vingt. Un véritable chemin de croix au bout duquel se trouve la première victoire à l’extérieur pour le PSG. Ce n’est pas sans souffrir que le PSG arrive à terme de ces sept minutes. La victoire n’en est que plus belle, et en dit long sur la force morale de cette équipe qui n’a sûrement pas fini de nous surprendre.


Le stade :

Le Stadium municipal de Toulouse

Le Stadium municipal de Toulouse


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)