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Tours – PSG 0-2, 14/10/80, Division 1 80-81

Antoine Garceran à la lutte avec le même Onnis

Mardi 14.10.1980, Championnat de France, Division 1, 14e journée (4e place) à Tours, au Stade de la Vallée du Cher :
F.C. TOURS – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:2 (0:2)
– 16 691 spectateurs. Buts : Éric Renaut, 32′, Dominique Rocheteau, 34’. Arbitre : M. Benali.
L’équipe du PSG : Dominique BaratelliJean-Marc Pilorget, Abel Braga, Éric Renaut, Antoine GarceranJean-Noёl Huck, Dominique Bathenay, Luis FernandezNambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Boubacar Sarr. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Tours : Dude – Princet, Brulez (Coiffier, 65’), Besnard, Meynieu – Seweryne, Augustin, Dehon (Dossevi (85’) – Hamon, Onnis, Ferrigno. Entraîneur : Phélipon.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1980-81


Photos du match :

8081_Tours_PSG

Coup-franc travaillé d’Elio Onnis qui ne trompera pas la défense parisienne

Abel Braga à la lutte avec le même Onnis


Compte-rendu (France Football) :

Deux mi-temps bien distinctes qui ont permis de mieux apprécier la valeur collective des Parisiens : une première période au cours de laquelle les attaquants réussirent de bons mouvements et deux buts, une deuxième période durant laquelle Renaut et ses partenaires de la défense firent admirer leur solidité et leur abnégation. Tours, en revanche, apparut en nette baisse de régime par rapport aux matches précédents. Normal au demeurant : chaque équipe connaît, durant un laps de temps plus ou moins long, des baisses de forme et éprouve le besoin de souffler.

Compte-rendu (presse) :

Le F.C. Tours a sombré hier dans son propre temple et Paris-Saint-Germain a donné deux leçons différentes aux Tourangeaux : une leçon d’efficacité en première mi-temps et une leçon de sagesse après la pause.

Les Tourangeaux apparurent par la même occasion dans un bien mauvais jour à tous les niveaux. Dusé, Seweryn et Augutin peuvent être exclus de ce jugement, avec Hamon qui n’eut guère la partie belle en entrant dans une équipe où rien ne réussissait.

C’est Bathenay qui devait ouvrir réellement le feu par une reprise fulgurante du gauche et on se demande encore comment Dusé, d’une parade-réflexe, se sortit d’un si mauvais pas. Il y avait 5 minutes que l’on jouait et la très belle entente des trois attaquants parisiens s’était déjà faite jour.

Il faut dire que le rythme du match n’était guère élevé, ce qui favorisait dans une certaine mesure les Parisiens au jeu plus posé. Si bien que les actions de Tours qui étaient assez rares ne mettaient guère la défense de Paris aux abois. Un déboulé de Ferrigno (11′) fut contré par son ange gardien Pilorget.

La meilleure occasion pour Tours se situa à la 19′ minute : Meynieu de la gauche, adressa un très beau centre à Onnis qui relayait de la tête avec une remarquable précision vers Ferrigno démarqué. Mais il poussa trop sa balle et Baratelli put intervenir efficacement. Ce ne furent finalement que feu de paille et Dusé dut accomplir, à quelques secondes d’intervalle, deux prodiges sur des tirs à bout portant de Toko et de Rocheteau (24′).

2 buts en 2 minutes

Certes, il y eut l’intermède d’un tir du pied gauche de Princet (29′) sur un coup franc indirect tiré par Seweryn à proximité de la ligne de but. Mais Baratelli repoussa avec une très belle vista et puis les Parisiens reprirent le match en main.

Le but de Renault (32′) ouvrant le score, fut davantage le fait du dos d’Augustin qui éleva la balle, que de la violence propre du tir. Dusé, qui croisait à six mètres de ses buts suivant une vieille habitude, fut ainsi proprement lobé.

Moins de 2 minutes plus tard, un coup franc botté sec par Bathenay était repoussé par Dusé, mais Rocheteau surgissait : 2 buts en 2 minutes, Tours prenait alors un sacré coup de matraque derrière les oreilles !

Les Tourangeaux eurent cependant une belle occasion de réduire le score à la 41′ minute lorsque Hamon, de la droite, d’un très beau centre, offrit à la tête de Ferrigno un but possible. Mais la balle frôla extérieurement la barre alors que Baratelli ne pouvait esquisser le moindre geste. Finalement, le sifflet de M. Benali libéra un peu des Tourangeaux encore menacés par la remuante attaque du Paris-Saint-Germain.

La reprise, malheureusement, n’amena pas beaucoup d’espoir pour les Tourangeaux, dont les affaires étaient assez mal engagées. Il y eut bien une belle occasion pour Hamon, lancé seul par Augustin (48′), mais Baratelli sortit en trombe pour contrer son tir. Brulez, de 35 mètres, tira avec une telle violence que Baratelli détourna du poing en corner. Il y eut aussi un but de Ferrigno (62′), refusé, car il s’était servi du bras pour le réussir, et c’est à ce moment précis que Brulez, blessé, sortit et que Coiffier rentra. Onnis se signala par un très beau slalom à travers la défense, suivi d’un tir du gauche qui frôla le montant de Baratelli. Il y eut aussi, à la 73′ minute, un centre de Dehon qui offrait un tel danger que Pilorget préféra détourner en corner devant son propre gardien. Mais les actions tourangelles, pour menaçantes qu’elles étaient, n’arrivaient pas cependant à tromper l’excellent gardien parisien.


Le stade :

Le stade de la Vallée-du-Cher


Loic
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