Sélectionner une page

Ujpest – PSG 0-1, 03/10/02, Coupe de l’UEFA 02-03

Batholomew Ogbeche

Jeudi 03.10.2002, Coupe de l’UEFA, 1/64 de finale, match retour à Budapest, au Stade Megyeri :
ÚJPEST F.C. (Hon.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 6 000 spectateurs environ. But : Selim Benachour, 61′.
L’Équipe du PSG : Lionel Letizi – Talal El-Karkouri, Mauricio Pochettino (Frédéric Déhu, 46′), Didier Domi, Lionel Potillon – Felipe Teixeira, Paulo César (Alioune Touré, 66′), André Luiz (Bartholomew Ogbeche, 61′), Jérôme Leroy – Selim Benachour, Laurent Leroy. Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissement à Bartholomew Ogbeche.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2002-03 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2002-03 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Programme :


Fanion :


Photos du match :

Felipe Teixeira

Felipe Teixeira

Pressing de Jérôme Leroy

Pressing de Jérôme Leroy

Batholomew Ogbeche

Batholomew Ogbeche

La joie de Selim Benachour après l'unique but du match

La joie de Selim Benachour après l’unique but du match

Laurent Leroy poursuivi

Laurent Leroy poursuivi

Les fans parisiens présents à Budapest

Les fans parisiens présents à Budapest


Vidéo :

 

 

 

 


Compte-rendu (psg.fr) :

Une croix blanche à Budapest

Après avoir laissé passer une première période apathique, les hommes de Fernandez ont donné le coup de rein nécessaire pour anéantir le maigre espoir qui habitait les Hongrois. Et si Paris célébrait son centième match européen, la célébration aura fait long feu. Finalement, le but de Benachour s’inscrit comme une croix blanche mais pas forcément pour les raisons que l’on croit.

Si l’histoire doit retenir que c’est à Budapest que Paris a célébré son centième match européen, ce n’est pourtant pas d’une croix blanche que l’on amendera la prestation technique de l’anniversaire. Face à un adversaire médiocre, Paris a dû attendre l’heure de jeu pour s’offrir un peu d’air. Un but du jeune Benachour qui n’occulte pas une première période lymphatique.

Car pendant quarante-cinq minutes, on va faire copieusement dans l’apathie. Les nombreux changements provoqués par Luis Fernandez quelques jours après son coup de gueule à l’issue de sa dernière sortie cahin-caha à Montpellier, ne portent pas leurs fruits. C’est en fait Pochettino qui tient la baraque d’une formation entre ennui et envie. Et comment se motiver lorsque l’on a gagné 3-0 ? Mais surtout quand l’adversaire n’a que peu d’arguments de qualité à faire valoir ?

Que se passe-t-il ?

La statistique parisienne de cette première période claque au vent mauvais : pas une seule action dangereuse ou même un tir cadré du côté du PSG en première période… A la pause, Luis Fernandez aura certainement quelques mots à dire à sa jeune formation.

D’autant que pendant ce temps-là, les Hongrois n’ont pas traîné. Et même s’ils se sont montré maladroits dans la finition, les intentions sont là. Tokody et Farkas régalent leurs coéquipiers de jolies passes, mais entre un Letizi parfaitement vigilant et des attaquants – à l’image de Tamasi – à côté de la plaque, on est loin du compte.
Et l’entraîneur parisien qui avait d’abord opté pour un renouvellement total de sa formation pour ce déplacement, a finalement décidé d’aligner une partie de ses cadres (Pochettino, Andre Luiz, Paulo Cesar, Jérôme Leroy).

La fatigue d’un Andre Luiz conjuguée à celle de son compatriote Paulo Cesar révèle des lacunes jusque là insoupçonnées chez ces deux derniers. Que se passe-t-il ? Pendant ce temps, Ujpest se crée trois occasions franches durant les quarante-cinq premières minutes. La première est l’œuvre de Farkas qui subtilise le ballon rond à Jérôme Leroy. Sa frappe enchaînée n’est pas cadrée (14e). Sept minutes plus tard, un corner de Farkas trouve la tête égarée de Tamasi, qui ne peut cadrer face à Letizi. Et dans un schéma quasi identique, Tamasi remise de la tête pour Tokody qui n’est pas plus en réussite que son remiseur quelques minutes plus tôt. C’est à peu près tout d’une première période sans réel intérêt, si ce n’est celui de ne pas avoir pris de but.

Leroy touché à la cuisse

Au repos, l’entraîneur parisien opère un changement. Pochettino laisse sa place à Déhu en défense centrale, et son brassard à Letizi. Et si comme nous l’imaginons, Fernandez n’a pas dû mâcher ses mots à la pause, cela va vite porter ses fruits. La première véritable action construite côté parisien se termine par un but. Ni plus, ni moins. Paulo Cesar lance le long du couloir droit Benachour. Le jeune international tunisien s’échappe et s’en va battre à bout portant le gardien hongrois (60e).Quatre minutes plus tôt, c’est Domi qui avait donné l’alerte en adressant la première véritable frappe de la soirée, malheureusement trop croisée. Avec ce but, Paris qui n’a peut-être pas offert un football de rêve (mais là encore il faut être deux pour que le spectacle soit de qualité) aura montré sa capacité à gérer une confortable avance.

Les deux tentatives de Ogbeche, entré en cours de jeu, se soldent par un premier arrêt reflexe (63e) avant une interception, cette fois, sans que son tir ne parte (80e). Déhu, dont l’entrée en jeu aura été précieuse et rassurante s’offre même un coup de tête sur un coup-franc de Jérôme Leroy (74e). Malheureusement, Paris va jouer ce dernier quart d’heure à dix. Non pas que Monsieur Vidlak ait eu la main lourde – sur l’ensemble de la rencontre c’est même radicalement le contraire – mais sur une échappée, Laurent Leroy se blesse à l’arrière de sa cuisse droite (contracture).

L’attaquant parisien, qui a déjà donné du côté de l’infirmerie n’a pas vraiment besoin de ça. Il quitte donc prématurément ses coéquipiers en boitant bas. Pendant ce temps, Paris gère une fin de rencontre sans aucun intérêt. Bref, on ne retiendra que l’essentiel, la qualification, le reste ne mérite vraiment plus que l’on s’y attarde.

Réactions :

Luis Fernandez (Entraîneur-Manager du PSG)
 » Je voudrais tout d’abord dédier cette victoire à un jeune supporter des Tigris décédé aujourd’hui. L’ensemble du Paris Saint-Germain a éprouvé une profonde tristesse à l’annonce de cette nouvelle. Nous nous associons donc à la douleur de la famille et des proches. Pour en revenir au match, nous sommes tombés sur une équipe qui nous a posé des problèmes que nous avons résolus. Je suis satisfait de cette équipe qui n’est pas une équipe composée de remplaçants. J’ai éprouvé du plaisir, et pour nous l’important était de faire un match en étant pleinement concentrés. J’ai aimé le but. En fait, j’ai apprécié l’action en elle-même faite de passes courtes et de jeu dans les espaces. « 

Andras Szabo (Entraîneur de Ujpest)
 » Je suis satisfait de notre première période même si je regrette que nous n’ayons pas réussi à marquer. En deuxième mi-temps, j’ai demandé à mes joueurs d’être encore plus offensifs, et du coup, nous nous sommes découverts. Sur un contre, nous prenons ce but, c’est dommage car j’aurais vraiment aimé gagner à domicile. « 

Mauricio Pochettino (Capitaine du PSG)
 » C’était un match difficile à jouer, mais nous avions un avantage conséquent. C’était à Ujpest de faire le jeu, et j’ai été surpris qu’ils ne nous mettent pas plus la pression en première période. Mais nous n’avons jamais eu peur. Il avait été convenu avec le coach que je ne jouerais qu’une mi-temps si tout se passait bien, c’était donc prévu que Fred Dehu me remplace. « 

Selim Benachour (Milieu de terrain et buteur du PSG)
 » C’était une rencontre très difficile sur un terrain laborieux. En seconde période, en revanche nous avons mieux joué, et au fil du match je me suis mieux senti. Je crois que nous avons fait notre boulot. Pour ma part, je vais continuer à travailler pour essayer de grappiller quelques minutes de temps de jeu supplémentaire. Mon but, c’est bien, mais ça ne s’arrête pas là. « 


Le stade :

Le Stade Megyeri

Le Stade Megyeri


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)