Vermelles – PSG 0-4, 07/01/06, Coupe de France 05-06
Samedi 07.01.2006, Coupe de France, 32e de finale à Lens, au Stade Félix-Bollaert :
VERMELLES U.S. (DH) – PARIS SAINT-GERMAIN F.C. 0:4 (0:1)
– 15 311 spectateurs. Buts : Pedro Pauleta, 8′ ; Sylvain Armand, 51′, Carlos Bueno, 78′, Cristian Rodriguez, 83′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Stéphane Pichot, David Rozehnal, Mario Yepes, Sylvain Armand – Vikash Dhorasoo (Sergueï Sémak, 46′), Modeste M’Bami, Jérôme Rothen – Fabrice Pancrate (Franck Dja-Djédjé, 81′), Pedro Pauleta (Carlos Bueno, 46′), Cristian Rodriguez. Entraîneur : Guy Lacombe.
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Compte-rendu (psg.fr) :
Paris sans surprise
Sérieux, le PSG a fait le «boulot» face à Vermelles (0-4) et s’est logiquement qualifié pour les Seizièmes de Finale de la Coupe de France. Appliqués et réalistes, les Rouge et Bleu n’auront pas déçu. De quoi aborder l’esprit tranquille le déplacement de jeudi, à Toulouse.
Guy Lacombe l’avait annoncé en conférence de presse : le déplacement au Stade Félix Bollaert afin d’y affronter Vermelles, formation de Division d’Honneur, devait être placé sous le signe du respect. Respect de l’esprit «Coupe de France» et de cette ambiance, cette atmosphère toujours aussi particulières. Respect de l’adversaire, en alignant un onze de départ relativement classique. Ce fut le cas dans le Pas-de-Calais.
Evidemment gonflés à bloc et bénéficiant de l’appui d’un public habituellement acquis à la cause sang et or, les joueurs de Vermelles réalisaient une entame de partie courageuse et généreuse, ce qui leur permettait de gêner dans un premier temps le PSG dans sa quête d’une ouverture du score rapide.
Il ne fallait toutefois pas attendre bien longtemps avant de voir les Parisiens faire trembler les filets d’Hotte et confirmer un ascendant technique logique au regard de l’écart de niveau entre les deux formations. Ainsi, un centre de la droite de Fabrice Pancrate était-il repris victorieusement de la tête par Pedro Pauleta. Déjà buteur de la même façon, mercredi, face à Sochaux, l’attaquant lusitanien inscrivait le premier but francilien (0-1, 8e). Et enlevait aux siens l’épine constituée, en Coupe, par la préservation du 0-0 initial par le petit poucet.
Après un essai lointain d’Hautefeuille détourné en corner par Jérôme Alonzo (10e) puis un centre-tir de Jérôme Rothen (12e), Pedro Pauleta était bien près de doubler la mise, à la réception, une nouvelle fois, d’une remise de Fabrice Pancrate. Hotte s’interposait in-extremis (17e). Vermelles se révoltait, résistait vaillamment, combattait plus que valeureusement. Sans s’affoler ni se disperser, les Parisiens s’évertuaient de leur côté à faire tourner le ballon. Avant la pause et une grosse alerte sur une frappe de Dautriche renvoyée par le poteau gauche de Jérôme Alonzo (40e), le duo Pancrate-Pauleta s’illustrait encore (38e).
Paris appliqué
Au retour des vestiaires, la mission des Rouge et Bleu, rejoints par Carlos Bueno et Sergeï Semak en lieu et place de Pedro Pauleta et Vikash Dhorasoo était simple : il s’agissait de «tuer» définitivement la rencontre, histoire de s’éviter, comme en fin de première période, toute nouvelle tentative de rébellion nordiste. Une mission accomplie quand Sylvain Armand bénéficiait d’un travail de Cristian Rodriguez pour fusiller Hotte (0-2, 51e). La messe était dite, ce qui ne voulait pas signifier l’abandon des principes d’application.
Sur ce point, les Parisiens allaient poursuivre leur bonhomme de chemin. Ils se procurèrent ainsi des occasions de but sur un bon travail du duo Cristian Rodriguez-Carlos Bueno (62e) ou sur deux essais de Sergeï Semak (77e et 80e). Face à eux, Vermelles se prit, sur un coup-franc de Bocquet claqué par Jérôme Alonzo (66e) ou sur un envoi à ras de terre de Lecocq (70e), à rêver d’un but.
Mais ça, c’était avant le troisième but – de la tête – de Carlos Bueno, sur un centre, côté gauche, de Jérôme Rothen (0-3, 78e). Et le quatrième, sur une action individuelle (slalom multiple, dribbles insaisissables et balle piquée !) d’un Cristian Rodriguez toujours aussi vif (0-4, 83e). Qualification pour Paris, après-midi inoubliable pour les joueurs du Pas-de-Calais, voilà qui est parfait.
Réactions :
Guy Lacombe (Entraîneur du PSG)
« Les joueurs ont tout donné et ont respecté l’équipe de Vermelles. Vermelles n’a jamais lâché, même lorsqu’ils étaient menés 3 ou 4-0. Je comprends mieux pourquoi ils ont éliminé Créteil. C’est l’esprit du Nord ! Les changements à la mi-temps étaient programmés. Je voulais que les leaders montrent la voie, pas seulement pour ce match mais pour la suite de la saison. Je savais que Carlos et Sergueï étaient bien en ce moment. Ils ont apporté ce qu’il fallait. J’ai maintenant la tête à Toulouse, où ce sera sans doute plus difficile que nos deux derniers matches. »
Jean-Pierre Houilliez (Entraîneur de Vermelles)
« Le score est peut-être un peu sévère, mais on a été présents dans l’adversité. Je suis fier de mes joueurs et de notre club. Les Parisiens ont fait leur match, ils ne nous ont pas pris de haut. Ils avaient aligné la meilleure équipe possible. Cela montre que la Coupe de France est importante pour eux. »
Modeste MBami (Milieu de terrain du PSG)
« Vermelles était venu jouer le coup à fond. De notre côté nous avons appliqué les consignes et on a su concrétiser nos occasions. Le coach avait mis l’accent sur la continuité et la conservation du ballon. On les a beaucoup respectés. C’est bien. »
Cédric Magre (Défenseur de Vermelles)
« On est déçus d’avoir perdu, mais on savait que ça irait à 200 à l’heure. Affronter des joueurs comme Pauleta ou Rothen, ce n’est que du bonheur ! A 1-0 à la mi-temps et une frappe sur le poteau, on s’est dit que tout était possible. Mais 4-0 c’est l’écart qu’il y a entre la DH et la Ligue 1. »
Cristinan Rodriguez (Milieu de terrain du PSG)
« Je suis content parce que l’équipe a gagné. Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué et j’ai marqué. Carlos aussi. C’est bien pour lui, car c’est un grand buteur. Sur mon but, quand je reçois le ballon, j’ai tout de suite voulu aller au bout. Je passe un premier dribble, puis un deuxième et je marque de l’extérieur du pied gauche. J’avais envie de rendre au PSG la confiance qu’il m’a donné. »
Sébastien Hotte (Gardien de but de Vermelles)
« J’ai ressenti beaucoup d’émotion au cours de ce match. De notre entrée sur la pelouse à l’ovation du public à la fin du match. Ça nous sort du quotidien. Je pense toutefois que l’on aurait pu marquer notre but. A 2-0 on a tout donné pendant dix minutes et on a eu des possibilités. Mais la logique a été respectée. »
Jérôme Alonzo (Gardien de but du PSG)
« On a jamais imaginé gagner 8-0. 1-0 à la mi-temps, je trouve que c’était bien payé. On s’est fait violence et on est parvenus à les faire céder. C’est bien pour la suite de l’hiver. »
Le stade :
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