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Bastia – PSG 2-2, 18/07/95, Division 1 95-96

La joie de Raï après un de ces deux buts

Mardi 18.07.1995, Championnat de France, Division 1, 1re journée (7e place) à Bastia, au Stade Armand-Césari (Furiani) :
S.C. BASTIA – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:2 (1:2)
– 7 000 spectateurs environ. Buts : Raï Oliveira, 11′, Raï Oliveira, 17′, P.Laurent, 21′ ; Drobnjak, 89′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Laurent Fournier, Bruno Ngotty (Oumar Dieng, 8′), Alain Roche, Patrick Colleter – Vincent Guérin, Daniel Bravo, Paul Le Guen – Youri Djorkaeff, Raï Oliveira, Patrice Loko (Julio Dely Valdés, 52′). Entraîneur : Luis Fernandez.
Avertissements à Oumar Dieng, Youri Djorkaeff et Alain Roche.


Maillot  utilisé :

Maillot extérieur 1995-96 (collection http://maillotspsg.wordpress.com)

Maillot extérieur 1995-96 (collection MaillotsPSG)


Photos du match :

Oumar Dieng face à Laurent (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Oumar Dieng face à Laurent (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Patrick Colleter face à Alicarte (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Patrick Colleter face à Alicarte (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Youri Djorkaeff en dribble

Youri Djorkaeff au milieu de trois Bastiais (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Youri Djorkaeff au milieu de trois Bastiais (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Oumar Dieng, cible de la colère des Corses suite à un tacle sur Rodriguez (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Oumar Dieng, cible de la colère des Corses suite à un tacle sur Rodriguez (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Youri Djorkaeff balle au pied

Youri Djorkaeff balle au pied

Paul Le Guen à la lutte avec Rodriguez (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Paul Le Guen à la lutte avec Rodriguez (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Patrice Loko face à Valencony (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

Patrice Loko face à Valencony (photo G. Baldocchi, source : Corse Football)

La joie de Raï après un de ces deux buts

La joie de Raï après un de ses deux buts


Vidéo :


Compte-rendu (Alexandre Hostin, « Champions d’Europe! ») :

Rai n’ a pas suffi

II y a un vieux dicton corse qui dit : « Dans la première journée de championnat, impossible de gagner à Bastia… ». L’équipe du PSG a pu en mesurer la véracité au cours d’un match disputé dans une ambiance délétère. Michel Denisot, peut en témoigner, lui qui fut bousculé à la rentrée aux vestiaires.
L’histoire du match paraissait pourtant rapidement écrite, puisqu’au bout de dix-sept minutes seulement, Paris mène deux buts à zéro. Deux buts de sa star brésilienne, Souza Vieira de Oliveira Rai. Le premier, à la onzième minute, à la suite d’une action décisive de Youri Djorkaeff, qui décale Loko, dont la frappe freinée par Valencony est reprise par Rai. Un but de chasseur. Le second, six minutes plus tard , sur une tête plongeante à la suite d’un coup franc enroulé de Le Guen. A cet instant, il n’y a plus un spectateur, même corse, qui peut parier sur un retour du Sporting. Et pourtant, à la vingt-deuxième minute, Drobnjak, qui vient chatouiller Lama dans les airs, permet à Laurent de réduire le score. Puis enfin, à l’ultime seconde, le Monténégrin se charge lui-même de l’égalisation en chipant un ballon au nez et à la barbe de Fournier et Dieng pour venir tromper Lama.
Furiani crie. Furiani chante. Furiani bascule. Le PSG, lui, perd deux points qu’il avait en poche et revient dans la capitale avec un Bruno N’Gotty qui souffre d’une entorse du genou. Dur, dur.

Réactions :

Luis Fernandez : « Je suis un peu déçu, car on aurait pu tuer le match. C’est vraiment dommage. Maintenant, on a quand même réussi un bon match et j’ai apprécié nombreuses séquences de jeu. Compte tenu du fait que de nombreux joueurs viennent d’arriver, c’est très encourageant pour la suite de la saison. Débuter à Bastia n’est vraiment pas une sinécure et je suis certain que d’autres formations vont connaître des problèmes ici. Ce soir, j’ai vu un PSG qui avait du coeur et des garçons qui se sont battus dans des conditions difficiles. Sans Valencony, nous l’aurions emporté, mais le gardien fait partie du match. »


Le stade :

Vue aérienne du stade Armand-Cesari de Furiani

Vue aérienne du stade Armand-Cesari de Furiani


Loic
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