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Bordeaux – PSG, 03/03/21, Ligue 1 20-21

Mercredi 03.03.2021, Ligue 1, 28ème journée (2ème place) à Bordeaux, au Matmut Atlantique :
GIRONDINS DE BORDEAUX – PARIS ST-GERMAIN F.C. 0:1 (0:1)
Match à huis-clos. Buts : Pablo Sarabia, 20′. Arbitre : M. Schneider.
L’équipe du PSG : Keylor NavasColin Dagba (Thilo Kehrer, 78′), Marquinhos, Presnel Kimpembe, Layvin KurzawaDanilo Pereira, Idrissa GueyePablo Sarabia (Abdou Diallo, 87′), Rafinha Alcantara, Julian Draxler (Ander Herrera, 74e) – Mauro Icardi. Entraîneur : Mauricio Pochettino.
L’équipe de Bordeaux : Costil – Sabaly (Briand, 87′), Mexer, Koscielny, Benito – Zerkane (Lacoux, 78′), Seri (Traoré, 78′), Adli – Oudin, Hwang (Ben Arfa, 65′), Kalu (De Préville, 65′). Entraîneur : Gasset.
Avertissements : Seri, 18′, Pablo Sarabia, 40′, Danilo Pereira, 43′, Adli, 50′, Layvin Kurzawa, 88′, Oudin, 90’+1′.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2020-21


Photos du match :

Les acteurs avant le coup d’envoi (psg.fr)

Le capitaine Marquinhos (psg.fr)

Presnel Kimpembe félicitant le buteur, Pablo Sarabia (psg.fr)

Mauro Icardi face à Costil (psg.fr)

Presnel Kimpembe et la défense obtiendront un clean sheet (psg.fr)

Ander Herrera (psg.fr)


Vidéo (cliquez sur « visionner sur YouTube ») :


Compte-rendu (CulturePSG) :

Paris arrache trois points vitaux

Le PSG se déplaçait à Bordeaux pour affronter les Girondins dans le cadre de la 28e journée de L1 et les Parisiens se sont imposés sur la plus petite des marges grâce à un but rapide de Sarabia. Le PSG a ensuite beaucoup souffert en seconde période et aurait pu concéder le nul mais les trois points sont arrachés dans la course au titre.

Le match :

Le PSG donne le coup d’envoi et le rythme est bien présent avec Lexer qui contre Draxler dans la surface (2e). Le match est ouvert et Kurzawa parvient à centrer mais c’est repoussé (6e). Paris voit aussi Draxler trouver Sarabia dans la surface qui frappe mais Koscielny contre de la tête (8e). Bordeaux répond par une attaque rapide mal conclue par Adli (9e). Sarabia est très dangereux sur un centre en retrait de Draxler, l’Espagnol reprend mais Costil repousse bien (16e). Un long coup franc du PSG est repris par Kimpembe mais Costil capte. Le PSG ouvre le score sur l’action suivante : Gueye force la récupération, Kurzawa retrouve le cuir et trouve Rafinha devant lui qui lance Gueye côté gauche. Il centre pour Sarabia qui efface un défenseur puis trompe Costil (0-1, 20e) !

Paris ne change pas de style de jeu et continue de pousser pour se mettre à l’abri ; Draxler perce et frappe mais c’est raté, gêné par un défenseur (24e). Les Girondins voient Sabaly envoyer un très bon centre, Kimpembe est trop court mais personne ne coupe (27e). Kimpembe est en revanche excellent dans la foulée sur un centre chaud d’Oudin (27e). Dans la foulée, c’est Hwang qui tente sa chance d’une frappe enroulée hors-cadre (28e). Kurzawa monte côté gauche et centre mais Icardi est trop petit (31e). Icardi est en revanche là sur le suivant mais ce n’est pas cadré (33e).

Dagba se loupe sur un contrôle et Oudin frappe vite mais son centre-tir passe à côté (35e). La rencontre s’est équilibrée peu à peu et Adli se retrouve en position de frappe dans la surface mais Navas capte. Sur le contre, Sarabia donne un ballon superbe à Icardi mais le contrôle n’est pas assez bon et l’Argentin ne peut enchaîner (42e). A la pause, le PSG mène 1-0 de façon logique mais ne s’est pas mis à l’abri après 20 bonnes premières minutes.

La partie repart sur une grosse accélération bordelaise mais Gueye repousse en corner (46e). Cela arrive jusqu’à Hwang mais Navas sort dans ses pieds (47e). Danilo et Marquinhos se retrouvent à la réception d’un coup franc de Draxler mais ils se gênent (51e). Paris se met en difficulté tout seul mais Dagba est là pour dégager dans la surface (52e). Le PSG n’est globalement pas vraiment revenu des vestiaires et peine à poser le jeu, rendant tous les ballons (59e). Cela va légèrement mieux à l’heure de jeu mais Sarabia n’est pas assez précis pour Icardi (61e).

Gasset ne tarde pas à faire des changements avec Ben Arfa et De Préville qui entrent dès la 65e. C’est pourtant Gueye qui se met en évidence d’une belle percée vers l’avant mais il bute sur la défense (67e). Bordeaux répond par un centre que Dagba doit repousser en corner (68e). Ben Arfa parvient à se glisser dans la surface et frappe du droit, de peu à côté (69e). Paris a eu chaud et Dagba parvient à monter et à effacer mais son centre est repoussé en corner et cela ne donne rien (71e). Paris est sur un fil et Herrera remplace Draxler (74e). Le changement fait vite effet et le PSG reprend le ballon et fait tourner.

La fin de partie est pénible et Paris gâche des cartouches : Kehrer parvient à trouver Icardi mais le contrôle de l’Argentin n’est pas bon et cela se finit sur Herrera qui tire au-dessus (82e). Pochettino joue même la défense en faisant entrer Diallo pour Sarabia (87e). Bordeaux fait passer un énorme frisson quand Briand reprend de la tête mais Navas repousse (92e) ! Sur le corner qui suit, le ballon traîne mais Navas capte finalement (93e).

Réactions :

Presnel Kimpembe :

Qu’est-ce qui était le plus important aujourd’hui : la victoire ou la manière ?
« La victoire forcément. On sait que le championnat est très compliqué, très serré. Donc on sait qu’on a besoin d’engranger des points. Lille et Lyon ont gagné donc c’était important de reprendre trois points ce soir et de rentrer avec à la maison. »

On voit les leaders avoir du mal, être accrochés dans leurs matches, comme pour vous aujourd’hui contre Bordeaux. À quoi est-ce dû selon vous, de la fatigue ou à un championnat relevé avant tout ?
« Je crois que c’est un mélange de tout cela. Comme tu l’as dit, le championnat est relevé, ça se bagarre pour les quatre premières places. C’est l’enchaînement des matches, on joue tous les trois jours. C’est la compétition qui demande cela. »

Existe-t-il un pacte entre le staff et vous, les joueurs, pour remporter les onze, enfin dix derniers matches de la saison après ce soir ?
« Ce n’est pas un pacte mais une obligation. On est tous conscients de ce qu’il faut faire. Comme l’a déjà dit le coach, si l’on remporte tous nos matches, on sera champion. On sait ce qu’il nous reste à faire. Le destin est entre nos mains, voilà. »

Vous avez mal au dos Presnel ? On vous a vu gêné avant et pendant le match.
« Ils ont un terrain un peu dur, mais ça va, ça va ! Je suis solide, comme d’habitude. La force, on connaît ! »

Mauricio Pochettino :

Après avoir marqué rapidement ce soir, votre équipe a un peu plus souffert en deuxième période, peut-être à cause d’un coup de moins bien physique. Comment analysez-vous cette rencontre ?
« Je pense que la première période a été très bonne. On a très bien joué au football et dominé. La seconde mi-temps on a un peu subi le rythme du match mais on a tout de même bien défendu. Mais c’est vrai qu’après un match qu’on a dominé lors des 90 minutes (samedi soir contre Dijon, 4-0), aujourd’hui on a souffert en fin de match avec quelques corners, quelques situations. Pour autant, l’équipe était bien, je suis très content. Je n’ai pas vu de baisse physique comme vous me le demandez, et je suis très content du rendement de l’équipe. »

Quelles étaient les consignes données aux attaquants aujourd’hui, notamment à Julian Draxler et Pablo Sarabia, amenés à combler les absences ?
« Je ne peux pas expliquer tout ce qu’on a mis en place. Quand on travaille, on ne le fait pas uniquement avec ceux que vous voyez comme les titulaires mais pour un collectif comptant 25 à 30 joueurs. L’identité de l’équipe doit toujours être la même sur le terrain, quels que soient les joueurs alignés. »

Comment avez-vous trouvé Gana Gueye ce soir ? Concernant Leandro Paredes, était-ce un choix sportif ou autre chose ?
« Je suis très satisfait de la prestation de Gana, mais aussi de celle de toute l’équipe et de l’engagement de chacun. Pour Paredes, c’était une décision tactique. On pensait que l’équipe serait bien avec Danilo et Gana au milieu de terrain et l’entrée d’Ander (Herrera) en cours de jeu. On ne peut jouer qu’à 11 et faire participer que 12 ou 13 joueurs la plupart du temps. »

Votre équipe a eu la possession en première mi-temps et Bordeaux l’a eu après la pause, était-ce un choix de votre part pour préserver votre avantage ?
« Je crois qu’à la fin du match, la possession est tout de même favorable au PSG. Il est clair que notre style de jeu est de dominer notre adversaire, mais l’opposant joue aussi et pousse. Peut-être que malgré l’intensité qu’on a montrée en seconde période, ils nous ont plus volé de ballons et qu’on a défendu plus bas. On a bien défendu d’ailleurs. On ne va pas dominer avec 70/75 % de possession et perdre comme contre Monaco (0-2) à chaque fois. On a l’intention d’avoir la possession mais parfois notre adversaire la recherche également donc il faut se battre pour y arriver. »

On imagine qu’il y a du soulagement de votre côté après cette victoire puisque Lyon et Lille l’ont également emporté ce soir ?
« On sait qu’il reste 10 matches désormais et qu’on doit tous les gagner, quelle que soit l’équipe que l’on joue. SI on les gagne tous, on sera champions. C’est notre objectif. Pour le moment, on ne peut pas encore être soulagés. C’est toujours la compétition. J’ai fêté mes 49 ans hier, avec pas mal d’années passées dans le football et je sais donc depuis tout petit qu’il faut travailler petit à petit, match par match, pour gagner et construire ce qu’on veut gagner : des titres. Il faut avoir de la patience ! C’était important de gagner aujourd’hui, sur un terrain qui était difficile, face à une équipe qui arrivait avec une série négative, mais on sait que les adversaires sont toujours dangereux. »

Est-ce que la plus grande satisfaction de ces derniers jours n’est pas de voir le niveau de jeu de vos remplaçants ?
« Oui, je suis très content parce que les circonstances et la situation auxquelles l’équipe est confrontée, avec beaucoup d’absences, permettent à des joueurs qui jouent peu d’avoir des minutes et de montrer qu’ils sont importants pour le collectif. Ils ont montré à Dijon et encore aujourd’hui contre Bordeaux que le football est un jeu collectif, que chacun des éléments d’un groupe compte et est important. Il faut les respecter et toujours rester professionnel. J’ai donc un sentiment de fierté et de satisfaction de diriger un groupe avec des joueurs qui n’ont pas toujours la chance de s’exprimer et travaillent tout de même bien, et se défoncent malgré tout dans un match difficile malgré leur situation personnelle et la frustration de ne pas jouer. Ils ont répondu présent et ont été parfaits contre Dijon et Bordeaux, mais on avait par exemple perdu contre Lorient (2-3) avec une équipe différente, mais aussi contre Monaco (0-2). C’est pour ça que je le répète : le football est avant tout collectif. Je suis très content du travail et des efforts fournis par chacun des joueurs, ceux qui jouent le moins également. »


Le stade :

Le Matmut Atlantique


Loic
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