Christian Corréa, le « Dieu noir » du PSG
Si le passage au PSG du dragster Brésilien Corréa Dionisio CHRISTIAN a laissé globalement de bons souvenirs aux supporters du club de la capitale, il n’est pas certain qu’il en soit de même du coté des girondins qui se rendront justement au parc des princes ce samedi dans le cadre de la 8ème journée du championnat.
Alors qu’il vient de remporter la Copa America avec le Brésil, Christian s’engage au PSG à l’été 1999 pour un montant de 80 millions de francs en provenance de l’Internacional Porto Alegre, club dans lequel il a affolé les compteurs en inscrivant 56 buts en 66 matchs.
A Paris, Christian va pourtant mettre un certain temps avant de justifier sa réputation d’avant centre efficace. Il effectue ses grands débuts sur la pelouse du stade Gerland de Lyon à la fin du mois d’Août (défaite 1/0), les semaines passent et Christian ne parvient toujours pas
à trouver les chemins des filets. Il réalise toutefois des prestations intéressantes dans le jeu par ses remises et sa capacité à peser sur les défenses qui poussent l’entraîneur Philippe Bergeroo à lui maintenir sa confiance. Une tactique qui va finir par s’avérer payante…
Le 24 octobre 1999, à l’occasion de la réception de Sedan (victoire 3/2), suite à un festival d’Ali Benarbia sur le coté droit, Christian propulse le ballon au fond des filets à trois mètres des cages, un but « facile » mais qui va faire office de déclic pour le Brésilien qui va ne plus s’arrêter de marquer ensuite. Le 26 janvier 2000, Christian réalise son chef d’oeuvre sous le maillot Parisien en inscrivant les 4 buts de son équipe lors de la victoire face à Strasbourg (4/2). Sa complémentarité avec Laurent Leroy et ses seize réalisations en championnat, auxquelles il faut ajouter trois buts inscrits lors des coupes nationales, ont grandement contribué au retour au premier plan du PSG qui obtient sa qualification directe pour la phase de groupes de la ligue des champions.
Lors de l’intersaison suivante, les dirigeants cassent leur tirelire pour faire revenir au club l’enfant du pays Nicolas Anelka. Une arrivée qui, dans un premier temps, ne semble pas perturber le Brésilien outre mesure qui démarre la saison sur les mêmes bases que la précédente aussi bien en championnat qu’en ligue des champions mais Anelka va rapidement devenir un partenaire d’attaque « encombrant » pour Christian qui n’entretient pas avec lui la même complicité qu’avec Laurent Leroy. La crise qui secoue le club au mois de novembre et qui aboutit au remplacement de Philippe Bergeroo par Luis Fernandez sera fatale à Christian qui disparaît peu à peu de l’équipe première. Les deux buts qu’il inscrit au mois de mars au parc des princes face à Galatasaray (2/0) dans un match de ligue des champions sans enjeu seront ses derniers sous le maillot Parisien.
Il s’engage l’été suivant avec Bordeaux mais ne parviendra pas à retrouver l’efficacité qui était la sienne sous le maillot Parisien. Hormis une saison réussie au Gremio Porto Alegre, Christian poursuivit sa carrière par des passages plutôt ternes dans bon nombre de clubs Brésiliens mais également à Galatasaray, au Mexique et au Japon. Il mit fin à sa carrière en 2010, victimes de blessures récurrentes au genou.
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Joueur que j’ai toujours apprécié le recrutement d’anelka a cassé sa dynamique.