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Juventus – PSG 0-0, 02/11/83, Coupe des Coupes 83-84

Gérard Janvion

Mercredi 02.11.1983, Coupe des Vainqueurs de Coupe, 1/8 de finale, match retour à Turin, au Stade Nuovo Comunale :
JUVENTUS F.C. (Ita.) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:0 (0:0)
– 60 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Roth.
L’équipe du PSG : Dominique BaratelliManuel Abreu (Salah Assad, 46′), Jean-Marc Pilorget, Pascal Zaremba (Mustapha Dahleb, 79′), Franck TanasiGérard Janvion, Luis Fernandez, Alain Couriol, Safet SusicMichel N’Gom, Dominique Rocheteau. Entraîneur : Lucien Leduc.
L’équipe de la Juventus : Tacconi – Gentile, Brio, Scirea, Cabrini – Bonini, Tardelli (Vignola, 63’), Platini (Caricola, 55’), Boniek – Penzo, Rossi. Entraîneur : Trapattoni.
Avertissement à Franck Tanasi.


Maillot utilisé :

Second maillot 1983-84 aux normes UEFA


Billet :


Programme :


Fanion :


Photos :

Les joueurs faisant leur entrée sur la pelouse du comunale

Les joueurs faisant leur entrée sur la pelouse du comunale

Luis Fernandez et Pascal Zaremba prêts à en découdre

Les Parisiens posant avant le coup d’envoi

Franck Tanasi

Franck Tanasi

Appel de Manuel Abreu devant Jean-Marc Pilorget

Rossi balle au pied entre Dominique Rocheteau et Luis Fernandez

Safet Susic, entre Scirea et Garicola

Dominique Rocheteau (A. de Martignac)

Safet Susic dans son attitude caractéristique

Safet Susic dans son attitude caractéristique

Franck Tanasi et Dominique Baratelli ne sont pas trop de deux pour stopper Boniek

Franck Tanasi et Dominique Baratelli ne sont pas trop de deux pour stopper Boniek

Gérard Janvion

Gérard Janvion

Safet Susic à la poursuite de Platini

Safet Susic à la poursuite de Platini

Platini sous les yeux d'Alain Couriol

Platini sous les yeux d’Alain Couriol

Jean Marc Pilorget sous les yeux d’Alain Couriol et de Manuel Abreu (A. de Martignac)

Franck Tanasi (Presse Sports)

Salah Assad, entré à la mi-temps

Salah Assad, entré à la mi-temps

Dominique Rocheteau

Dominique Rocheteau

De nouveau Susic...

De nouveau Susic…


Vidéo:


Compte-rendu (Onze) :

AU REVOIR MAIS MERCI !

Un match nul qui élimine le Paris Saint-Germain. A Turin, les Parisiens ont pourtant été bien près de la qualification, qu’ils méritaient. A bientôt !

« Non, non et non. C’est pas possible ! » En quittant le Stadio Communale, ce supporter du Paris Saint-Germain n’en peut plus de bougonner. Il parle seul, crispé mais la tête bien haute. Il peut être fier de son équipe. Le P.S.-G. à Turin a illuminé la Coupe des Coupes face au super-favori.

Sans Lemoult toujours suspendu et malgré l’absence de Bathenay blessé, les Parisiens ont donné aux Turinois une leçon de football. Et ce, dans tous les domaines. Prudents au cours des premières minutes, avec de surcroît la chance de ne pas encaisser un but des pieds de Platini sur coup franc dès le début, les joueurs du P.S.-G. ont bien vite montré qu’ils n’étaient pas en déplacement pour faire du tourisme.

C’est d’ailleurs Rocheteau qui se voyait obtenir une belle occasion d’ouvrir la marque. La Juventus maîtrisait mal son sujet. Autour de Platini, Boniek et Cabrini, ce n’était que désolation. De leur côté, tous les Parisiens (comment les dissocier dans cette démonstration ?) étaient conscients qu’ils étaient aux portes de l’exploit.

La deuxième mi-temps allait confirmer l’impression de la première. En faisant entrer Assad en attaque à la place de Abreu, lui-même remplacé par Janvion au poste d’arrière-droit, Leduc donnait à ses joueurs un atout offensif supplémentaire. Bien lui en prit car dès lors, le P.S.-G. faisait cavalier seul. A part quelques actions sporadiques de Boniek et à cause de la sortie de Platini, les Italiens erraient sur leur pelouse au grand dam de leurs tifosi. Susic qui avait eu une belle occasion en première mi-temps percutait un coup franc sur le poteau. Paris pouvait et devait gagner.

A dix minutes de la fin, Zaremba laissait sa place à Dahleb. On allait voir alors, malheureusement un peu tard, l’ultime feu d’artifice de onze Parisiens déchaînés mettant à mal la superbe de la Juventus. Six joueurs offensifs (Couriol, Susic, Dahleb, N’Gom, Rocheteau et Assad) montraient à soixante mille spectateurs ce qu’est le football. Physiquement, techniquement, tactiquement et moralement, les Parisiens étaient les plus forts. Il ne leur manquait qu’un minuscule soupçon de chance pour se qualifier. A aucun moment, ils ne perdaient espoir et gardaient constamment leur sang-froid. Jamais un mauvais geste et les Italiens qui avaient claironné si fort que les Fernandez et Susic allaient souffrir au match retour en étaient pour leurs frais. Sans énergie, sans talent et sans gloire, les Turinois terminaient leur rencontre en catastrophe. Et si Pilorget, à cinq minutes de la fin, au lieu de reprendre de volée avait controlé et pris son temps pour ajuster son tir, la Juve ne serait plus là pour les quarts de finale et ce ne serait que justice. Paris avait perdu mais de la plus belle manière qui soit. En sortant du stade, on pouvait regretter la trop timide première demi-heure du match aller ou la blessure de Bathenay. Mais notre supporter parisien pouvait être fier de son équipe : elle avait joue un si beau match !


Le stade :

Le stadio comunale

Le stadio comunale


 

Loic
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