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Marseille – PSG 4-1, 15/02/00, Division 1 99-00

Le capitaine Ali Benarbia

Mardi 15.02.2000, Championnat de France, Division 1, 26e journée (2e place) à Marseille, au Stade Vélodrome :
OLYMPIQUE DE MARSEILLE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  4:1 (1:1)
– 54 876 spectateurs. Buts : Christian Corrêa, 7′, S.Pérez, 19′ ; Pouget, 61′, Abardonado, 65′, Fl.Maurice, 78′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jimmy Algérino (Nicolas Laspalles, 21′), Talal El-Karkouri, Éric Rabésandratana, Aliou Cissé – Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Édouard Cissé (Igor Yanovski, 35′), Laurent Robert (Mickaёl Madar, 74′) – Christian Corrêa, Laurent Leroy. Entraîneur : Philippe Bergeroo.
Avertissements à Ali Benarbia, Pierre Ducrocq, Talal El-Karkouri, Nicolas Laspalles et Laurent Leroy.
Expulsions : J.Leroy et Laurent Leroy, 19′.


Maillot utilisé (à manches longues) :

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)

Maillot domicile 1999-2000 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos du match :

La joie des parisien après l'ouverture du score de Christian (B. Fablet)

La joie des parisien après l’ouverture du score de Christian (B. Fablet)

Echauffourée ayant à l'origine l'ancien parisien Jérôme Leroy, qui s'en est pris à son homonyme Laurent. L'abitre expulsera les deux...

Echauffourée ayant à l’origine l’ancien parisien Jérôme Leroy, qui a taclé son homonyme Laurent les deux pieds en avant. L’arbitre expulsera les deux Leroy…

Le capitaine Ali Benarbia

Le capitaine Ali Benarbia

Le parcage parisien

Le parcage parisien


Vidéo :


Compte-rendu (psg.fr) :

La fête n’a pas été celle escomptée. A Marseille, Paris n’a pas pu profiter de la débâcle lyonnaise à Nantes (6-1) pour prendre seul le commandement de la deuxième place du championnat. Dommage, d’autant qu’une fois encore, c’est Paris qui avait ouvert le score. L’ambiance dans l’antre des phocéens n’y est pas non plus étrangère.

Le tifo de Ganay est à peine rangé que Monsieur Poulat siffle le coup d’envoi. Le temps de laisser le ballon parcourir sa circonférence, et donc d’être en jeu, et Christian commet la première faute de la rencontre sur un ex-attaquant parisien, Florian Maurice. Le ton est donné, ce sera une rencontre musclée. Electrique. Et si les Marseillais sont bien décidés à donner de la voix, les 800 fidèles des Rouge et Bleu vont très vite avoir l’occasion de monter le son de leur voix.

Christian vient d’ouvrir la marque et sous l’oeil hilare de Laurent Robert, Laurent Leroy nettoie la chaussure du goleador brésilien.
A peine sept minutes de jeu que Jimmy Algerino adresse un centre parfait au second poteau qui lobe toute la défense phocéenne. Et devinez, qui est là pour réceptionner ce caviar de l’arrière droit parisien ? Christian évidemment. L’attaquant brésilien catapulte le ballon au fond de la cage de Trévisan. Long et lourd silence dans les travées du Vélodrome sauf évidemment du côté des fidèles du PSG. Paris a bien vu que la défense improvisée par Casoni est fébrile.
En l’absence de Gallas, Cyprien et de Blondeau, tous bléssés, le dernier rempart olympien affiche un visage inédit.

Paris et Benarbia se chargent d’adresser de longs ballons par dessus la défense. Deux minutes après le but de Christian, Leroy se retrouve dans une nouvelle situation dangereuse. Trop court il intercepte le ballon de la main, et M. Poulat sort son premier avertissement de la soirée. Le premier d’une longue série, malheureusement. Mais Marseille est loin d’avoir dit son dernier mot. Pouget (13e) puis Pires sur l’arête de la lucarne (15e) allument les premières mèches, mais là, il ne s’agit que de football et de tirs manqués.

Jérôme Leroy, l’ancien parisien, a lui confondu le football et le karaté. Il se jette les deux pieds en avant et tacle méchamment Laurent Leroy. L’agression est réelle, et Laurent Leroy réagit en s’en prenant à son ex-coéquipier (20e). L’empoignade sème une confusion totale, on est loin d’un terrain de football. Algérino, blessé, est lui contraint de céder sa place à Laspalles. Dur, dur. Monsieur Poulat sort les deux joueurs, et le jeu reprend tant bien que mal. Plutôt mal pour Paris qui, trois minutes plus tard, est rejoint au score.

Pires adresse un coup-franc sur le crâne de Perez, qui le prolonge dans les filets de Lama (23e). Marseille est à l’assaut de Paris, et il s’en faut de peu que Pouget ne donne l’avantage aux Phocéens, après un bon coup de boule qui devance Lama, mais qui échoue au-dessus de la barre transversale du gardien parisien (30e).

Edouard Cissé touché à la cheville gauche sort du rectangle quelques instants. Paris joue donc à neuf contre dix. Pires en profite pour donner de nouvelles frayeurs au camp parisien (34e). Yanovski remplace Edouard Cissé, qui rejoint les vestiaires prématurément. La tension est à son comble, et il ne faut pas grand chose pour que les débats s’enflamment.
Monsieur Poulat renvoie donc tout ce petit monde se calmer un petit quart d’heure.

La débandade

Blessé en première période, Dumas laisse sa place à Martini à la pause. La rencontre repart sur un ton moins soutenu. Mais c’est un leurre. Marseille n’a pas envie de décevoir un public complètement acquis à sa cause. Même si à la 56e minute de jeu Christian se retrouve seul devant Trevisan, le portier phocéen aura le dernier mot. Une minute plus tard et en moins d’un quart d’heure, l’OM va inscrire deux buts. Le premier est l’œuvre de Pouget (57e) bien lancé par Perez. L’ancien messin adresse une frappe pleine course qui laisse Lama sans voix. Trois minutes plus tard, c’est Abardonado qui prolonge un ballon qui file entre les doigts de Lama après un coup-franc de Pires. A 3-1, l’histoire n’est plus la même. Paris souffre, Marseille exulte, produisant sûrement son meilleur match de la saison.

Stéphane Dalmat, auteur d’une excellente partie, rejoint le banc de touche au profit de De la Pena (69e). Marseille est sur un nuage, et ajoute un quatrième but, sur un coup-franc joué une fois de plus par Pires, et qui finit dans les pieds de Maurice au second poteau (75e). La facture est lourde, d’autant que Monsieur Poulat continue à avoir la main leste sur les avertissements : Laspalles vient s’ajouter à la liste (Leroy, Benarbia, El Karkouri). La messe est dite. Paris par Christian et Robert donnent quelques frissons à Trévisan. Trop peu toutefois pour faire trembler les filets olympiens. Tout se termine dans une standing ovation. Paris vient de vivre une nouvelle fois cette cruelle réalité : il ne gagne pas au Vélodrome.

Réactions :

Pierre Ducrocq : « La rencontre a sans doute basculé au moment des deux expulsions. Mais nous avons été trop passifs en milieu de terrain et défensivement, nous avons fait d’énormes fautes de marquage. Ces sommets contre l’OM, nous n’aimons jamais les perdre… »


Le stade :

Le stade Vélodrome

Le stade Vélodrome


 

Loic
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