Metz – PSG 2-3, 18/04/17, Ligue 1 16-17
Mardi 18.04.2017, Championnat de France, Ligue 1, 31e journée match en retard (2e place) à Metz, au Stade Saint-Symphorien :
F.C. METZ – PARIS ST-GERMAIN F.C. 2:3 (0:2)
– 20 693 spectateurs. Buts : Edinson Cavani, 33′, Blaise Matuidi, 36′ ; Jouffre, 78′, Ch.T.Diabaté, 88′, Blaise Matuidi, 90’+3. Arbitre : M. Hamel.
L’équipe du PSG : Kevin Trapp – Thomas Meunier, Marcos Marquinhos, Presnel Kimpembe, Maxwell Scherrer – Marco Verratti, Thiago Motta, Blaise Matuidi – Ángel Di María (Jaxier Pastore, 61′), Edinson Cavani, Lucas Moura (Gonçalo Guedes, 76′). Entraîneur : Unai Emery.
L’équipe de Metz : Kawashima – Rivierez, Milan, Bisevac, Udol – Doukouré (Jouffre, 76′), Diagne, Phillips – Lejeune (Sarr, 63′), Erding (Diabaté, 72′), Nguette. Entraîneur : Hinschberger.
Avertissements : Diagne (42′) et Presnel Kimpembe (90′).
Maillot utilisé :
Photos du match :
Vidéo (cliquez sur le lien dans la vidéo) :
Compte-rendu (CulturePSG) :
Miraculés
Le PSG se déplaçait à Metz ce mardi après-midi (18h30) à l’occasion de la 31ème journée de Ligue 1 et a longtemps pensé gagner tranquillement la partie en menant 2-0. Metz va revenir en 10 minutes, égalisant à la 88ème minute, avant de toucher la barre. C’est finalement Matuidi qui va donner la victoire au PSG à la dernière seconde du temps additionnel. Le PSG est miraculé et a failli se mordre les doigts.
Le match :
Le FC Metz donne le coup d’envoi et semble décidée à jouer en ce début de partie. Paris prend toutevoite vite la possession mais fait preuve d’un peu de déchet pour l’instant, à l’image de Matuidi (3e). La 1e opportunité est parisienne quand Lucas perce et sert Matuidi mais le Français voit sa frappe être contrée après un mauvais contrôle (5e). Paris a le match en main et Meunier centre mais Kawashima capte devant Cavani (7e). Le premier corner ne donne rien et le match tarde à s’emballer (11e). Rarement en bonne position, Lucas rate en plus complètement sa passe aux 18m (13e) tandis que Maxwell obtient un corner sur un bon centre (14e). Sur celui-ci, une superbe combinaison est mise en place avec Di Maria qui sert en retrait Matuidi mais celui-ci ne trouve pas le cadre en position idéale (15e) !
Lucas se montre encore sur une grosse percée mais il rate son centre dans la surface et la partie commence peu à peu à s’animer (16e). Paris arrive encore jusque dans la surface et Matuidi donne à Cavani mais celui-ci est contré après son contrôle (20e). On retrouve Lucas dans une énorme occasion : Maxwell centre au second poteau pour Lucas tout seul à 3 mètres qui rate sa reprise de façon incroyable. Sur le corner qui suit, c’est Motta qui ne cadre pas sa tête (24e). Paris avance facilement jusqu’à la surface adverse et Meunier est trouvé mais contré dans la surface (26e). Paris est encore dangereux sur un coup-franc direct très excentré de Di Maria que Kawashima reposuse des poings (28e). Le match est à sens unique et Metz tente d’éteindre le feu à chaque action (32e). Paris va donc logiquement marquer : Maxwell est décalé côté gauche et il dépose la balle sur la tête de Cavani dans les 6m. C’est décroisé et imparable (0-1, 33e). Le PSG va même doubler la mise dans la foulée : Maxwell sert Matuidi en prrofondeur, il enchaîne un bon contrôle et un pointu du gauche qui file au raz du poteau (0-2, 36e).
Le plus dur a été fait dans cette partie qui sent plus le match amical de début de saison qu’autre chose et Paris continue même sa domination mais les occasions se font plus rares malgré tout et Erding ne passe pas loin de réduire le score sur un bon coup de tête juste avant la pause (45e). A la mi-temps, le 2-0 est logique et même pas très bien payé pour les joueurs parisiens vu l’énorme domination constatée.
A la pause, rien ne change et Paris repart vite avec le ballon. La première occasion est énorme et messine : Kimpembe dégage mal un coup-franc et Doukouré tente sa chance mais sa frappe croisée passe au ras du poteau (47e). Le même Doukouré se signale ensuite en mettant une énorme semelle sur l’arrière de la cheville de Verratti qui reste au sol (49e). L’Italien revient finalement sur le terrain mais le PSG est moins dominateur en ce début de période. On retrouve seulement Paris devant sur un centre de Di Maria que personne ne coupe (58e). A l’heure de jeu, Paris est déjà dans la gestion et Pastore remplace Di Maria (61e) tandis que Cavani est trop juste sur un centre (62e).
Le PSG joue globalement sur un tout petit rythme la seconde période et n’attaque que timidement face à un adversaire pourtant fébrile. De temps en temps, un centre arrive mais la défense messine se dégage tranquillement la plupart du temps. Motta se retrouve même sous pression et fait une main à l’entrée de la surface, non sifflée (72e). A peine entré, Diabaté se signale aussi sur une frappe lointaine hors-cadre qui montre biein à quel point le PSG dort (74e). Le même Diabaté provoque une faute de Kimpembe en bonne position : Yann Jouffre tente sa chance et trouve le soupirail de Trapp, plaçant soudainement Paris sous pression (1-2, 78e). Alors que tout allait bien, Paris s’est mis tout seul en grosse difficulté et Maxwell détourne en corner un long ballon. Paris se dégage, repart et Verratti trouve Cavani seul face au gardien. Il contrôle et tente un lob complètement raté devant celui-ci en situation idéale (82e) !
Fou de rage, Unai Emery voit son équipe se remettre à jouer et Pastore provoque un bnon coup-franc axial à 25m mais Cavani le tre au-dessus de peu (85e). Meunier tente aussi sa chance sur un ballon de loin mal repoussé mais le portier adverse capte (87e). C’est ensuite Guedes qui se loupe sur un centre en retrait parfait du même Meunier (88e). Sur le contre, Sarr déborde côté gauche et Diabaté reprend du bout du pied, plongeant le PSG dans l’abîme (2-2, 88e). Sarr perce encore et Kimpembe provoque un nouveau coup-franc très dangereux, offrant une balle de 3-2 à Metz (90e). C’est cette-fois la barre qui repousse la tentative de Jouffre -91e) ! Alors qu’on pense le PSG perdu et même mort, Paris va finalement gagner à la dernière seconde : Pastore récupère un centre au second poteau et remet dans le paquet d’une douceur que Matuidi envoie des filets (2-3, 93e).
Paris gagne en ayant eu très très chaud…
L’impact au classement :
Monaco : 77 pts (+ 63) (-1 match)
PSG : 77 pts (+ 46)
Nice : 73 pts (+ 28)
Réactions :
Unai Emery :
Le match :
«D’abord on est content d’avoir gagné. C’est un match qui va nous permettre d’apprendre. Nous devons apprendre comment bien utiliser la confiance, pour continuer à jouer et à marquer plus de buts. Notre objectif à la mi-temps était de marquer le troisième but pour plier le match car si tu penses que le match est terminé à 2-0, tu te trompes. L’adversaire a eu son moment et a réussi à revenir à 2-2. Mentalement l’équipe a souffert quand Metz a marqué ses deux buts mais on a retrouvé le bon état d’esprit pour marquer le troisième but et gagner. L’équipe a joué quatre minutes avec le coeur donc nous sommes contents. Il faut aussi retenir les 4 dernières minutes de l’équipe pour aller chercher la victoire. C’était important de gagner ce soir pour atteindre notre objectif d’être champion. On pouvait perdre le match mais aussi le championnat. »
Le temps faible parisien :
«Les 90 minutes peuvent paraitre longues dans un match comme celui-ci. Tu peux maitriser le match à 80% mais l’adversaire a su profiter de ses 20%. Metz a très bien utilisé ses moments pour marquer deux fois. Le plus important, c’est d’avoir gagné. Le football est comme ça, et c’est pour ça qu’il est beau.»
Ce qu’il s’est dit à la mi-temps :
«Nous avons parlé du fait qu’il fallait marquer des buts pour la différence avec Monaco, mais sur le terrain c’était difficile de le faire. En revenant, nous voulions fermer le match en marquant un troisième but. Mentalement quand on était à 1-2 et 2-2 l’équipe a souffert mais le troisième but a libéré le groupe. C’est facile de dire, mais il faut faire sur le terrain. Quand tu es à 0-2 tu peux penser que Metz n’allait pas pousser mais le coup franc a tout changé.»
Blaise Matuidi :
Son but de la victoire :
«Il y a eu un bon centre de Javier et on va dire que je me trouve au bon endroit. J’essaye de la placer d’où elle vient car je me dis que le gardien va essayer d’anticiper de l’autre côté. Cela m’a réussi, ainsi qu’à l’équipe.»
Le match :
«C’est dommage car on menait 2-0 et on avait le match en main. En deuxième mi-temps, on n’a pas fait ce qu’il fallait. A un moment donné, on a parfois même fait preuve d’un manque d’humilité et il n’y a pas de match facile. On a joué une équipe qui jouait le maintien et tous les matches sont difficiles. Ce qui est important c’est d’avoir gagné mais il faut être conscient que gagner des matches ne se fait pas en claquant des doigts. Il faut faire les efforts tous ensemble.»
Un titre qu’il a cru envolé ?
«(Il sourit puis répond) C’est vrai qu’on s’est fait peur quand même. Mais on a du caractère et on l’a encore démontré ce soir. On est encore là.»
Un signe que le PSG va être champion ?
«J’espère. Après, ça ne dépend pas que de nous.»
Le stade :
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