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Nantes – PSG 0-1, 08/11/03, Ligue 1 03-04

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Samedi 08.11.2003, Championnat de France, Ligue 1, 13e journée (4e place) à Nantes, au Stade de la Beaujoire (Louis-Fonteneau) :
F.C. NANTES-ATLANTIQUE – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 34 510 spectateurs. But : Fabrice Fiorèse, 61′.
L’Équipe du PSG : Jérôme Alonzo – Bernard Mendy, Talal El-Karkouri, José-Karl Pierre-Fanfan, Gabriel Heinze – Frédéric Déhu, Lorik Cana, Modeste M’Bami, Branko Bošković (Romain Rocchi, 80′) – Fabrice Fiorèse (Paulo César, 89′), Pedro Pauleta (Reinaldo da Cruz, 89′). Entraîneur : Vahid Halilhodžić.
Avertissements à Lorik Cana, Talal El-Karkouri et Pedro Pauleta.


Maillot utilisé :

Maillot extérieur 2003-04 (collection MaillotsPSG)

Maillot extérieur 2003-04 (collection MaillotsPSG)


Billet :


Photos :

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Une minute de silence pour la mère d’Eric Cubilier décédée (Ch. Gavelle)

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Le capitaine Frédéric Déhu (Ch. Gavelle)

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Branko Boskovic (Ch. Gavelle)

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Talal El-Karkouri (Ch. Gavelle)

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Fabrice Fiorèse joyeux après son but ! (Ch. Gavelle)

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Bernard Mendy au duel avec Sylvain Armand (Ch. Gavelle)

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Le parkage parisien : que la lumière soit ! (Ch. Gavelle)


Vidéo :


Compte-rendu (José Carlin, psg.fr) :

C’est certainement dans le décès de la maman d’Eric Cubilier que Paris a su trouver une force incroyable pour s’imposer sur une pelouse où il a désormais ses habitudes depuis cinq ans (trois victoires). Jérôme Alonzo a fait vivre une soirée bien difficile aux hommes de Loïc Amisse, et la présence inespérée de Fabrice Fiorèse permet au PSG de rester quatrième.

Brassard noir. Noir comme espoir. Celui de remettre Paris sur le bon chemin, une semaine après être passé à côté de son sujet face à Lens (0-1). Et comme un malheur ne vient jamais seul, Eric Cubilier plonge Paris dans le deuil. Forcément solidaires, ses copains n’ont cessé d’y penser cette semaine, et c’est sur le terrain de la Beaujoire qu’ils lui ont offert une belle preuve d’amitié.

Aidés en cela part un Jérôme Alonzo des grands soirs, les Parisiens ont pu laisser passer l’orage nantais, notamment lors de la première demi-heure où Da Rocha est à deux doigts d’ouvrir la marque (coup de tête, 25e). Pourtant le duo Boskovic-Pauleta avait laissé passer un courant d’air froid dans le dos des suiveurs nantais dès la quatrième minute de jeu. La frappe de l’international serbo-monténégrin est dans un premier temps repoussée par Grondin (Landreau est dans les tribunes, voir les onze de départ, nda) avant que Pauleta ne voit son tir cadré, détourné in extremis par Drouin.

Exceptionnel Alonzo

Nantes croit pourtant tenir enfin sa chance sur un débordement de Faé bien exploité par Pujol. Le poing ferme d’Alonzo change le destin d’une reprise qui ne cherchait que la terre promise (46e). C’est finalement le talent de Fiorèse qui va faire la différence. Incertain toute la semaine, finalement sa présence va être une fois encore décisive. Qu’on le veuille ou pas, avec ou sans « Fio », ce n’est pas le même Paris. Sur un long coup-franc de Dehu joué de la gauche vers la droite, Mendy glisse intelligemment à Fiorèse. Son enchaînement contrôle de la poitrine et demi-volée lobée laisse Grondin pantois (62e). C’est le tir parfait, le geste d’un attaquant en confiance. On sait alors que sa joie et celle de ses copains puisent leurs forces dans le deuil qui les a tous frappés.

Le haro nantais qui s’ensuit sur le but parisien ne fait que confirmer une chose : Alonzo est bien plus qu’une doublure, c’est un vrai patron. Pour la troisième fois en cinq ans – sans oublier qu’en huit saisons, Nantes n’a gagné qu’une fois à domicile face à Paris (1-0, le 3 février 2001, nda) – Paris confirme son statut de bête noir pour les Nantais. Reste que s’il s’agit d’une nouvelle bataille gagnée à Nantes, aussitôt le coup de sifflet final une chose est sûre, les esprits étaient tournés vers Nice. Vers toi Eric.

Réactions :

Vahid Halilhodzic (Entraîneur du PSG)
« Nous nous sommes expliqués cette semaine, après notre défaite face à Lens, j’attendais des explications de la part de mes joueurs. J’avais droit à une explication. Même si ce soir nous avons eu un peu de réussite et que nous sommes tombés face à une équipe qui s’est bien battue, nous avons fait preuve d’une belle générosité et nous avons pu compter sur un grand Jérôme Alonzo. Je suis triste pour Lolo (Amisse) mais je suis certain que son équipe va rebondir. »

Fabrice Fiorèse (Attaquant et buteur du PSG)
« Ce but récompense le fruit de notre travail et permet de bien boucler deux semaines difficiles. Je suis donc heureux pour le groupe mais plus particulièrement pour « Cubi » (Eric Cubilier, nda). Je le lui dédie. Sinon, sur l’action qui conduit à ce but, je me souviens que Bernard (Mendy) me la remet vite et je la frappe bien. Ces trois points nous font du bien. »

Jérôme Alonzo (Gardien héroïque du PSG)
« J’ai encore les gants qui chauffent (rires). Plus sérieusement, j’avais dit cette semaine que c’est une pelouse et une équipe qui me réussissent bien. Ça c’est encore confirmé. Et puis c’est aussi un moyen de tordre le cou aux plus superstitieux, il n’y aura pas de série noire en novembre. Ces trois points nous font du bien. »


Le stade :

Le Stade Louis-Fonteneau, dit La Beaujoire

Le Stade Louis-Fonteneau, dit La Beaujoire


 

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