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Nantes – PSG 0-1, 14/01/18, Ligue 1 17-18

Dimanche 14.01.2018, Championnat de France, Ligue 1, 20ème journée (1ère place) à Nantes au Stade de la Beaujoire :
F.C. NANTES – PARIS ST-GERMAIN F.C. 0:1 (0:1)
– 34 486 spectateurs. But : Angel Di Maria, 12′. Arbitre : M. Chapron.
L’équipe du PSG : Alphonse Areola – Layvin Kurzawa, Presnel Kimpembe, Marcos Marquinhos, Dani Alves – Adrien Rabiot, Giovani Lo Celso, Marco Verratti – Angel Di Maria (Christopher Nkunku, 80′), Edinson Cavani (Thomas Meunier, 68′), Kylian Mbappé. Entraîneur : Unai Emery.
L’équipe de Nantes : Tatarusanu – Diego Carlos, Pallois, Awaziem – Dubois (Thomasson, 80′), Girotto (Ngom, 72′), Touré, Rongier, Lima – Sala, Bammou (Iloki, 66′). Entraîneur : Ranieri.
Avertissements : Marco Verratti, 15′, Diego Carlos, 29′ et 91′, Pallois, 42′, Dani Alves, 60′.
Expulsion : Diego Carlos, 91′.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 17-18


Photos du match :

Les équipes avant le coup d’envoi (Ch. Gavelle)

Angel Di Maria sera le seul buteur du match (Made in Parisiens)

La joie des Parisiens (Made in Parisiens)

Pour son retour, Edinson Cavani aura été discret (Made in Parisiens)

Adrien Rabiot balle au pied (Made in Parisiens)

Le carton rouge surréaliste brandi par un Tony Chapron ayant atteint le paroxysme du ridicule au cours de ce qui sera, espérons-le, le dernier match de sa carrière (Made in Parisiens)

Le parcage parisien (CUP)


Vidéo (cliquez sur le lien « Visionner sur YouTube » qui s’affiche dans la vidéo) :


Compte-rendu (CulturePSG) :

Paris au forceps

Le PSG se déplaçait ce dimanche soir à Nantes pour affronter le FCN à l’occasion de la 20ème journée de Ligue 1 et les Parisiens se sont imposés 1-0 grâce à un but en début de rencontre de Di Maria. Les Parisiens ont largement dominé avant la pause mais n’ont pas su faire le break avant de faire le dos rond après la pause. Au classement, l’opération est excellente avec 11 points d’avance sur le second…

Le match :

Nantes donne le coup d’envoi dans une belle ambiance et presse fort d’entrée, obtenant un bon coup-franc sur une faute de Rabiot aux 20m. Areola intervient mais des hors-jeu étaient signalés (2e). Paris rentre vite dans le match et commence à prendre le ballon, le milieu en tête (5e). Pour autant, le FCN est très bien en place et gêne un PSG qui manque un peu de justesse dans les 30 derniers mètres, à l’image d’une passe de Lo Celso pour Cavani un poil longue dans les 18m (9e). La première occasion est finalement la bonne : Cavani décroche et fait une passe pour Mbappé devant lui. L’attaquant français laisse passer de façon géniale pour Di Maria qui contrôle et marque dans la surface (0-1, 12e).

Si Nantes réagit par une poussée désordonnée, Paris accélère encore et Awaziem doit dégager en corner sur un long centre au second poteau. Di Maria le tire long pour Alves qui reprend de volée mais c’est contré. Sur le contre, Verratti intervient de façon énergique et prend un carton jaune sévère (15e). Paris est très bien dans son match et déroule au milieu du terrain, même si les occasions ne sont pas forcément très nombreuses puisque Pallois dégage deux ballons chauds (20e). Sur un coup-franc excentré, c’est ensuite Kurzawa qui est trop court (22e). Nantes court derrière le ballon mais Girotto intercepte devant Rabiot et tente sa chance de loin, Areola capte tranquillement (26e). Son alter ego nantais est tout aussi tranquille sur un centre de Kurzawa dévié par Pallois (28e).

Paris s’endort un peu et Nantes tente d’accélérer sur un bon centre depuis la droite qui trouve Sala dans la surface mais Marquinhos gère bien l’avant-centre (32e). Le FCN tente aussi dans l’axe mais Kimpembe protège bien et Areola se couche donc (34e). Les hommes de Ranieri vont un peu mieux et se mettent à multiplier les centres, sans succès pour l’instant (36e). C’est surtout un énorme contre qui part avec Verratti qui décale Mbappé. Il voit Rabiot à sa droite qui offre un ballon en or à Di Maria. Seul au second poteau, il tape sur le haut de la barre transversale (37e) !!!

Le même Di Maria est trouvé juste après dans la surface mais il ne parvient pas à bien orienter sa tête face au but. Cela revient sur Lo Celso qui ne parvient à cadrer sa frappe en très bonne situation (39e). Nantes finit mieux la mi-temps mais ne tente que de loin, et sans réussite (43e). Lo Celso fait de même mais il est contré (45e). Ce sera la dernière tentative d’une première période largement dominée par le PSG, mais finalement pauvre en occasions et finie avec un seul but de plus. Aucun changement n’est fait à la pause et la partie repart avec Paris qui donne le coup d’envoi.

La première occasion est nantaise sur un coup-franc excentré tiré en deux temps que Diego Carlos reprend d’une tête renversée. Cela passe de peu à côté du poteau d’Areola (48e). Nantes pousse et Lima envoie un bon centre qui traverse toute la surface sans être repris (49e). L’arbitre aide et offre un coup-franc à Touré qui avait pourtant fait la faute… Rongier envoie sa frappe dans le mur (51e). Le match est bien différent après la mi-temps et le pressing nantais paye désormais un peu plus. Sur les contres, c’est aussi Kimpembe qui brille et se montre très solide (54e). Paris fait aussi de mauvaises passes en retrait, via Kurzawa, et Areola doit sortir avec à-propos pour sauver son camp devant Sala (56e). Sur le contre, Mbappé accélère et sert Di Maria qui passe encore bien proche du doublé en frappant hors-cadre (57e.

Areola doit encore intervenir sur un long ballon mais Paris commence à pouvoir faire mal en contre et Nantes souffre de la vitesse des attaquants du PSG, concédant un corner qui ne donne rien (58e). Alors qu’Alves concède une faute qui offre un bon coup-franc, Dubois tire au second poteau pour Sala qui marque de la tête. Nantes pense égaliser mais l’arbitre signale un hors-jeu, à tort d’un souffle, en se trompant de Nantais, trois Canaris l’étant (61e). Paris est aussi dangereux par Rabiot qui s’infiltre et enchaîne contrôle de la poitrine et volée du droit sans contrôle mais le cadre se dérobe (63e). Bammou tente aussi sa chance après un crochet du droit mais Areola se couche tranquillement (65e). Il sort juste après et Paris fait aussi son premier changement, Meunier remplaçant Cavani (67e).

Le Belge prend place en défense et Alves monte d’un cran. Cela n’empêche pas Paris d’être dangereux et Pallois intervient parfaitement devant Mbappé qui partait au but (69e). Kurzawa est aussi dangereux sur un corner joué en plusieurs fois mais sa reprise sur un centre dans le dos de la défense d’Alves n’attrape pas le cadre (72e). La fin de match montre un PSG qui tente de reprendre la maîtrise et Alves centre pour Rabiot venu dans la surface. La tête est au-dessus (77e). C’est aussi un peu la panique sur un centre nantais mais Lo Celso est là pour dégager (78e).

Unai Emery pense aussi à garder le score et fait ainsi sortir Di Maria pour Nkunku (80e). Nantes continue de pousser de façon alternative et Iloki centre pour Thomasson, bien venu dans la surface, mais la reprise est captée par Areola devant sa ligne (84e). Le break passe aussi tout près sur un excellent centre d’Alves que Mbappé reprend de volée mais Tatarusanu se détend pour dévier en corner de façon superbe (85e). Le FCN donne tout en fin de match et Kimpembe revient très bien dans la surface pour contrer puis c’est Marquinhos qui s’arrache sur un centre (87e). Paris est encore très dangereux sur un corner d’Alves repris par Meunier mais Tatarusanu est encore impeccable devant sa ligne et sauve (90e).

[La rencontre se termine sur une scène insolite : Monsieur Chapron tombe, involontairement bousculé par Diego Carlos. Il tente alors, dans sa chute, un incroyable coup de pied sur le joueur. Il se loupe mais donne un second jaune à l’infortuné Nantais et l’expulse donc (92e) ! L’arbitre semblait être persuadé que le Nantais l’avait volontairement percuté (ce qui aurait alors du lui valoir un rouge direct et non un second jaune).] Sur le coup-franc accordé de façon irréelle, Alves rate sa frappe mais cela revient sur Rabiot qui touche le poteau après un bon dribble (93e). Cette fin de match vire au n’importe quoi et Tatarusanu monte sur le dernier coup-franc mais cela ne donne rien. Paris s’impose 1-0 dans une rencontre en deux temps : une période pour briller, une à tenir le score.

L’impact au classement :

PARIS SG 53 points (+44)
MONACO 42 points (+27)
LYON 42 points (+26)

Réactions :

Unai Emery:

Le match :
«Je suis très heureux. Contre une équipe qui lutte sur chaque mètre et chaque ballon pendant 90 minutes et lutte à chaque action pour contrer l’adversaire, je crois que l’équipe a démontré aujourd’hui qu’on peut aussi gagner un match comme ça, dans la difficulté, dans la souffrance. C’était différent de beaucoup de matches. C’est une équipe très physique qui nous a mis la pression très forte et l’équipe a conservé son positionnement pour garder le ballon et surmonter cette pression avec beaucoup de personnalité. En première mi-temps, notre maîtrise a été plus claire, avec le but et deux bonnes occasions. Mais c’est vrai qu’en deuxième mi-temps, ils ont poussé plus et ça a été plus difficile pour nous de surmonter cette pression, mais je crois que l’équipe a maintenu le travail au niveau physique pour les maintenir. La victoire est méritée avec un grand travail sur le terrain.»

L’absence de Neymar :
«Il avait reçu un coup mercredi (aux côtes) et il s’est entraîné samedi mais sans contacts. Et là, c’était un match avec beaucoup de contacts.»

Marco Verratti :

Une victoire compliquée :
«Je préfère gagner comme ça, gagner en équipe. Il y a eu des moments où on a souffert mais on a couru tous ensemble, on a défendu tous ensemble. Il arrivera encore des matches comme ça et la deuxième partie de la saison est très importante. On est très contents, on était très solides, on n’a pas pris de buts et on en a marqué un. C’est une victoire qu’on va bien fêter et on est contents pour ce soir. Homme du match ? C’est une reconnaissance importante d’un point de vue individuel mais le résultat était plus important.»

Les affaires autour du PSG :
«Le secret est de ne pas écouter ce qui se dit en dehors. En France, les petites choses deviennent gigantesques. Nous sommes habitués à ça, nous avons un bon groupe. Si tu n’as pas un bon groupe, tu ne fais pas six mois comme on vient de faire mais, désormais, la deuxième partie de saison est la plus importante.»

La forme du Real Madrid :
«Je suis ça parce que j’aime le football. J’aurais préféré qu’ils soient mieux, ils vont se reprendre. La valeur reste, ce seront deux matches très importants.»


Le stade :

Le Stade Louis-Fonteneau, dit La Beaujoire


Loic
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