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PSG – Bastia 1-0, 24/09/83, Division 1 83-84

Samedi 24.09.1983, Championnat de France, Division 1, 11e journée (4e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – S.É.C. BASTIA  1:0 (1:0)
– 23 500 spectateurs environ. But : Safet Susic, 40′. Arbitre : M. Girard.
L’Équipe du PSG : Dominique BaratelliYannick Guillochon, Jean-Marc Pilorget, Dominique Bathenay, Franck TanasiJean-Claude Lemoult, Pascal Zaremba, Luis Fernandez, Safet SusicAlain Couriol, Michel N’Gom. Entraîneur : Lucien Leduc.
L’équipe de Bastia : Olmetta – Cervetti (Pastinelli, 61’), Orlanducci, Tarantini, Marchioni – Fiard, M’Bida, Solsona, Nativi – Zimako, Milla. Entraîneur : Redin.
Avertissement à Dominique Bathenay.


Maillot utilisé :

domicile été 1983 1984

Maillot domicile 1983-84


Billet :

8384_PSG_Bastia_billet


Photos du match :

Les bastiais posant avant le coup d'envoi

Les bastiais posant avant le coup d’envoi (Corse Football)

La joie de Safet Susic et de Luis Fernandez (D. Clément)

Safet Susic poursuivi par Orlanducci (D. Clément)


Vidéo :


Compte-rendu (France Football) :

Le Paris-SG a donc poursuivi son excellente série de quatre succès consécutifs (en comptant la victoire à Glentoran). Un succès mérité dans la mesure ou les Parisiens se procurèrent un plus grand nombre d’occaslons et pratiquèrent le meilleur football. Il fallut néanmoins un nouvel exploit de Susic (tir du gauche allant se ficher en pleine lucarne) pour voir les protégés de Lucien Leduc prendre l’avantage, peu avant la fin d’une première ml-temps qu’Ils avalent largement dominée.

Réactions :

Lucien Leduc « Comment récupérer ?»

« Lucien Leduc, un mot d’abord sur le succès obtenu sur le SEC Bastia ?
– Logique, il me semble. Mais j’aurais préféré qu’il se concrétise plus vite, comme nous en avons eu l’occasion. Faute de quoi, malgré l’exploit de Susic, nous avons toujours été à la merci d’un coup malheureux. Je redoutais Bastia dans la mesure où les Corses, s’ils ne marquent pas beaucoup depuis le début du Championnat, n’encaissent pas, non plus, beaucoup de buts. Il fallait se méfier des « flèches » noires. Cela a été fait, c’est au moins cela.

– Quatre succès consécutifs, en comptant celui de Glentoran. Est-ce à dire que la « patte Leduc » commence à se faire sentir ?
– C’est me faire beaucoup d’honneur ! Il reste que ces derniers succès sont d’autant plus encourageants que trois d’entre eux ont été obtenus à l’extérieur. Comme quoi, le groupe devient de plus en plus soudé, complémentaire, sait serrer les dents et évoluer avec lucidité. Mon rôle est de faire admettre à certains des principes fondamentaux, à d’autres à les leur rappeler tout bonnement. Je retiens aussi qu’au point de vue physique, nous avons rattrapé le retard que nous avions subi en début de saison, faute d’une intersaison trop courte.

– Que faut-II encore améliorer ?
– Le football est un éternel recommencement. Je prône un jeu à trois, lucide, efficace, vif, au football fait de précipitation et à grande vitesse. Jouer bien, c’est… bien. Jouer vite, ce n’est pas toujours aussi efficace qu’on pourrait le penser. Il faut aussi tenir compte des éléments qui sont à votre disposition. Voilà pourquoi je préfère un jeu « technique » si vous voulez.

– D’autres progrès ?
– On ne défend pas suffisamment, à mon goût, sur le côté gauche. Il va falloir réviser cela.

– Maintenant, Glentoran. Comment se présente le match ?
– On a pris une solide option, au cours du match aller, mais il ne faut pas se laisser griser, comme la presse a tendance à l’avoir fait après ie succès en Irlande. Un joueur britannique n’a aucun complexe; et jouer sur terrain adverse ne lui a jamais fait peur. Disons qu’il faudra au moins être aussi vigilant qu’a l’aller et qu’un deuxième match, une deuxième partie qui ne sera pas de plaisir, va commencer

– Avec qui ?
– Trop tôt pour le dire; mais Lemoult et Fernandez sont suspendus, Toko blessé, Rocheteau en convalescence et Janvion grippé ! Cela fait beaucoup, non ? L’inquiétant, c’est que notre milieu de terrain sera privé de Jean-Claude et de Luis et on connait leur influence, leur abnégation, leurs qualités défensives.

– Un programme particulier ?
– Pas vraiment. Lundi, on s’est entraîné au Parc des Princes et la veille du match, on est parti au vert, tous ensemble.

– Vous ne semblez pas euphorique. Pourquoi ?
– Je m’inquiète de l’état de fatigue de mes joueurs. Décidément, ce calendrier est démentiel. Nous venons de disputer quatre matcnes en onze jours. Et, trois jours après Glentoran on joue à Rennes qui voudra effacer le 6-0 qu’il vient d’encaisser à Metz. Faites le compte : six rencontres, quatre à l’extérieur, en dix-sept jours. Admettez que les joueurs éprouvent le besoin de souffler. Pire : nos entraînements sont évidemment pertutbés et on ne peut rien travailler. On ne peut aujourd’hui qu’avoir un seul objectif en tête : récupération et qualification européenne, aux dépens de ces satanés Irlandais. J’enrage de n’être pas encore à ce rendez-vous de demain soir…


Le stade :

Le Parc des Princes

Le Parc des Princes


Loic
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