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PSG – Monaco 1-0, 11/04/86, Division 1 85-86

La joie du buteur (au second plan) et de Philippe Jeannol

Vendredi 11.04.1986, Championnat de France, Division 1, 36e journée (1re place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS SAINT-GERMAIN F.C. – A.S. MONACO  1:0 (0:0)
– 30 000 spectateurs environ. But : Oumar Sène, 89′.
L’Équipe du PSG : Joёl Bats – Michel Bibard, Jean-Marc Pilorget, Philippe Jeannol, Thierry Bacconnier – Fabrice Poullain, Luis Fernandez, Oumar Sène, Safet Sušić – Dominique Rocheteau (Omar Da Fonseca, 79′), Pierre Vermeulen. Entraîneur : Gérard Houllier.
Avertissement à Fabrice Poullain.


Maillot utilisé :

IMG_0390

Maillot « hiver », porté en 85-86 (collection MaillotsPSG)


Programme :


Photos du match :

Philippe Jeannol

Philippe Jeannol

8586_PSG_Monaco_Bibard

Michel Bibard quelque peu cerné…

But d’Omar Sène !

La joie du buteur (au second plan) et de Philippe Jeannol

La joie du buteur (au second plan) et de Philippe Jeannol

Communion des joueurs avec les supporters

Communion des joueurs avec les supporters

Scène de joie dans les vestiaires

Scène de joie dans les vestiaires


Vidéo :


Compte-rendu (F. Balédent/A. Leiblang) :

Cinquante, quarante secondes ? Combien reste-t-il exactement? A coup sûr en tout cas l’arbitre ne va pas tarder à siffler la fin de la partie. Ce corner que s’apprête à tirer Susic sur le côté droit, c’est vraiment la der des der. La dernière occasion. Le ballon s’élève et, dans le magma des maillots blancs du P.S.G. et des tuniques rouges de Monaco, il retombe dans les pieds de Da Fonseca. Celui-ci glisse et rate sa reprise. Mais le ballon est toujours là qui traîne à trois mètres de la cage monégasque. Alors Sène est le plus rapide. lise jette dessus et il frappe du pied gauche. De toutes ses forces en fermant les yeux. Son tir file entre les jambes d’Ettori. But ! Le but du bonheur. A 99,99%, le P.S.G. est assuré du titre car Nantes contré à Rennes (0- 0) accuse maintenant quatre points de retard à deux journées de l’échéance finale. Pour la première fois de son histoire, Paris-Saint-Germain est donc champion de France. Il y a un demi-siècle tout rond, depuis le Racing en 1936, que cela n’était pas arrivé à un club de la capitale. Dans les tribunes, les 25000 spectateurs se sont levés comme un seul homme alors que Sène manque d’être asphyxié sous les embrassades de toute l’équipe parisienne. Omar Sène, l’homme providentiel, le buteur miracle de cette fin de championnat. Mais avant cet heureux dénouement, avant le tour d’honneur qu’entament Fernandez et ses partenaires tandis que Gérard Houiller est porté en triomphe sur les épaules des supporters, bon sang que ce fut dur ! Monaco était mieux qu’un faire-valoir et, face à des Parisiens crispés par l’importance de l’enjeu, les attaquants de l’équipe de la Principauté s’étaient créé les occasions les plus net-tes. Heureusement, Bat toujours impeccable veillait au grain. Jusqu’à cette fameuse 89e minute…

Réactions :

Fernandez : « Notre première mi-temps est bonne. C’est par la suite que nous devenons craintifs. Nous nous crispons et il nous faut de la chance pour l’emporter. »


Le stade :

Le Parc des Princes


 

Loic
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