PSG – Rennes 3-2, 10/03/84, Division 1 83-84
Samedi 10.03.1984, Championnat de France, Division 1, 30e journée (3e place) à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – STADE RENNAIS F.C. 3:2 (1:2)
– 14 700 spectateurs. Buts : Stopyra, 7′, M’Fédé, 29′, Dominique Bathenay, 40′ ; Dominique Rocheteau, 58′, Dominique Rocheteau, 59′. Arbitre : M. Vautrot.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Yannick Guillochon, Gérard Janvion, Pascal Zaremba, Jean-Claude Lemoult – Alain Couriol, Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Safet Susic – Dominique Rocheteau, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Lucien Leduc.
L’équipe de Rennes : Bourge – Samson, Horsmann, Marais, Doaré – Zajakowski (Robert, 77’), Tischner (Le Dizet, 73’), Bousdira, M’Fede – Stopyra, Charrier. Entraîneur : Vincent.
Avertissement à Gérard Janvion.
Maillot utilisé :
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Programme :
Photos du match :
Vidéo :
Compte-rendu (France Football) :
Mené 2 à 0 (tête de Stopyra sur centre de Charrier ; tête de M’Fédé sur passe de Stopyra) après une demi-heure de jeu, Paris-Saint-Germain allait tout droit vers une défaite retentissante contre la lanterne rouge. Heureusement, Bathenay se chargea de réduire le score avant la mi-temps et Rocheteau inscrivit deux buts qui donnèrent la victoire a Paris. Heureusement, car en cas de nouvelle défaite au Parc, c’est à un sacré remue-ménage que l’on aurait assisté du côté du PSG…
Réactions :
Rocheteau : « C’est bon pour le moral »
Paris-Saint-Germain a frôlé la déroute sur son terrain face à Rennes, qui comptait deux buts d’avance après une demi-heure de jeu. Si PSG a renversé la situation, c’est grâce à l’efficacité retrouvée de son avant-centre, Dominique Rocheteau, lequel a inscrit deux buts en seconde mi-temps. La mauvaise passe est-elle terminée pour lui ?
« Dominique, depuis quand n’aviez-vous pas marqué deux buts en un match
– Depuis pas mal de temps. En fait, j’étais à la recherche d’un but depuis le match contre Monaco où j’avais marqué sur penalty. Alors, deux buts dans un même match, ça fait énormément de bien, sur le plan moral surtout.
– Contre Rennes encore, Paris n’a pas laissé une Impression extraordinaire. Pourquoi ?
– Nous avons souffert parce que Rennes a marqué très tôt sur deux contres. Je reconnais cependant que cette équipe n’a pas mal joué du tout, en première mi-temps essentiellement, et c’est à peu près le cas pour toutes les équipes qui nous rendent visite au Parc. Je pense d’ailleurs que si Rennes avait joué tous ses matches de la même façon, elle n’en serait pas là aujourd’hui.
– Qu’est-ce qui n’a pas bien fonctionné de votre côté ?
– C’est un éternel problème : nous pouvons faire la différence à tout moment, mais nous sommes trop irréguliers. Nous laissons, par exemple, trop d’espace entre les joueurs, et nous avons de ce fait beaucoup de mal à nous trouver sur le terrain. On joue par à-coups. Il faut dire, néanmoins, que ces lacunes apparaissent surtout au Parc, car, à l’extérieur, nous sommes plus soudés.
– Il est vrai que vous ne régalez pas tellement le public du Parc en ce moment.
– Nous avons du mal à faire des matches pleins comme nous le faisions autrefois. Nous avions réussi l’un de nos meilleurs matches contre Auxerre, mais pour le résultat que vous savez. La réussite nous fuit au Parc, c’est un fait.
– Est-il possible de corriger tous ces défauts ?
– Bien sûr. D’abord, notre jeu est plus collectif qu’auparavant, c’est très perceptible. Nous en récolterons les fruits tôt ou tard. Ensuite, nous nous employons à les corriger à l’entraînement. Le problème, c’est que notre terrain du Camp des Loges est trois fois plus petit que celui du Parc. Ça compte aussi. Il faudrait que l’on puisse s’entraîner au Parc, ce serait très bien.
– Y a-t-il, selon vous, quelque chose à revoir sur le plan de l’organisation de l’équipe ? Vous vous retrouvez, en effet, bien seul aux avants-postes…
– Non, l’organisation du PSG me convient. Mais, je le répète : il faudrait que nous jouions plus groupés. Nous manquons trop de soutiens. Ce n’est pas forcément la faute des défenseurs ou des milieu, c’est un problème général, un problème collectif.
– Ce n’est pas un problème physique ?
– Je ne le pense pas. On termine à peu près toujours bien les matches. Nous sommes en forme ; ce n’est pas là qu’il faut chercher l’explication de notre jeu irrégulier.
– Malgré les deux buts encaissés contre la lanterne rouge, malgré votre jeu qui laine encore à désirer, vous restez en course pour la conquête du titre… Mals est-ce bien votre sentiment ?
– Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Tout reste possible pour le titre et pour les places européennes. Le Championnat, cette année, est assez bizarre. Bordeaux a réussi à se détacher, mais la mauvaise passe qu’il traverse actuellement lui coûte des points. Je constate malgré tout que les Bordelais conservent toujours une avance appréciable et que les équipes comme Monaco, Paris ou Auxerre, n’arrivent pas à revenir à leur hauteur. C’est quand même un signe.
– Dominique, pensez-vous que votre efficacité retrouvée est susceptible de vous remettre en selle pour le poste d’avant-centre en équipe de France ?
– C’est une question que je ne me pose absolument pas. Tout est une question de forme et je ne cherche pas à me comparer à Touré comme on l’a fait ces temps derniers. Je me suis toujours considéré comme un attaquant au sens large du terme. Michel Hidalgo le sait, c’est l’essentiel à mes yeux. »
Le stade :
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