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PSG – Saint-Dié 2-2 ap, 02/02/75, Coupe de France 74-75

Dimanche 02.02.1975, Coupe de France, 1/32 de finale à Vittel, au Stade Jean-Bouloumié :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – S.R.D. SAINT-DIÉ (D3)  2:2  après prolongations (0:1, 2:2)
– 5 925 spectateurs. Buts : Monnin, 14′ ; Louis Floch, 53′, François M’Pelé, 70′ sur penalty, Mayet, 80′ sur penalty. Arbitre : M. Coquerille.
L’équipe du PSG : Jacques PlanchardLouis Cardiet, Gérard Cenzato, Jacques Novi, Denis Bauda (Dominique Lokoli, 77′) – Jean Deloffre, Éric Renaut, Jean-Pierre DoglianiLouis Floch, François M’Pelé, Guy Nosibor. Entraîneurs : Just Fontaine et Robert Vicot.
L’équipe de Saint-Dié : Chevrier – Hisler, Laurent, Schramm, Dachaud – Mille, Lombardo – Ehrhardt, Mayet, Monnin, Braun (Marchal, 70’). Entraîneur : Jacquot.


Maillot utilisé :

Maillot domicile hiver 1978 1979

Maillot domicile alternatif 1974-75


Photos du match :

L’ouverture du score de Monnin malgré le plongeon de Jacques Planchard (F. Claudel, archives J.-Y. Dupré)

Guy Nossibor plus haut que Hisler (archives Romain M)


Compte-rendu (France Football) :

Saint-Dié frôle l’exploit

Il y a des jours où rien ne va. C’était le cas dimanche passé pour Paris Saint-Germain qui, sur le coquet stade de Vittel a vraiment passé un après-midi très difficile face à ces satanés amateurs de Saint-Dié qui ne voulurent jamais s’avouer battus devant l’imposante cohorte de la capitale. Les choses avaient d’ailleurs très mal débuté pour ces Parisiens puisque après un quart d’heure de jeu, ils comptaient déjà un but de retard et ce but n’était pas le fait d’un exploit isolé, mais bien la résultante d’une domination peut-être légère de ces Déodatiens, mais qui devait se confirmer après ce premier but. En effet, les Parisiens, qui avaient abordé ce match, semble-t-il, avec trop de décontraction, ne réussissaient pas à combler ce but de retard, à ordonnancer leurs actions qui n’étaient déjà pas très tranchantes jusque-là. Bien mieux, Saint-Dié marqua un second but qui, fort heureusement, fut refusé pour hors jeu. Mais d’autres occasions laissaient penser que l’équipe de Dogliani avait vraiment beaucoup de difficultés à s’adapter à cette partie suivie par six mille personnes. La mi-temps fut donc sifflée avec ce handicap pour Paris.

Fort heureusement, à la reprise, Dogliani, notamment, et ses hommes, semblèrent se réveiller et se montrèrent alors sous un jour meilleur. A tel point qu’ils réussirent, non seulement à égaliser, mais à prendre l’avantage grâce à un penalty que transforma M’Pelé. Nous étions à ce moment à vingt minutes de la fin et on pouvait penser que le métier finissait par s’affirmer et que les pros de Paris allaient continuer à affirmer leur autorité pour faire oublier quarante-cinq minutes vraiment grises.

Mais c’était sans compter avec ces satanés Déodatiens qui, eux, n’avaient pas renoncé à se battre et qui ne voulaient pas s’avouer vaincus, surtout après avoir encaissé le second but sur un penalty.
Pourtant, dix minutes avant la fin, c’était la même sanction qui permettait à Saint-Dié d’égaliser à son tour, car Planchart avait joué en rugbyman sur Monnin en le plaquant aux jambes. Il restait dix minutes à jouer, et la prolongation devenait inévitable. C’est au cours de celle-ci que Paris
Saint-Germain rata peut-être le coche car, invraisemblablement Floch, par trois fois seul devant les buts vides, rata ses tirs. M’Pelé, lui aussi, se montra aussi maladroit. Dogliani tira sur la barre. Bref, on peut dire que pendant cette demi-heure de la prolongation Paris Saint – Germain se créa des occasions encore et les rata de façon trop maladroite. Il est vrai que Saint-Dié aussi avait eu sa balle en or. Dès la première minute de cette prolongation, le ballon percuta le poteau avant de sortir.

Les deux équipes rejoueront donc, Paris Saint-Germain aura peut-être dans ses rangs les joueurs qui lui manquaient à Vit­tel. Mais il lui faudra être beaucoup plus attentif pour venir à bout de cette équipe de Saint-Dié où les onze joueurs niéritent d’être félicités pour leur courage et leur technique.


Le stade :

Le stade Jean-Bouloumié

Le stade Jean-Bouloumié


Loic
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