PSG – Saint-Etienne 6-1, 08/01/20, Coupe de la Ligue 19-20
Mercredi 08.01.2020, Coupe de la Ligue, 1/4 de finale à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – A.S. SAINT-ETIENNE 6:1 (3:0)
– 47 677 spectateurs (chiffre LFP). Buts : Mauro Icardi, 2′, Neymar, 39′, Moulin, 44′ contre-son-camp ; Mauro Icardi, 49e’, Mauro Icardi, 57′, Kylian Mbappé, 67′, Cabaye, 71′ sur penalty. Arbitre : M. Turpin.
L’équipe du PSG : Sergio Rico – Juan Bernat, Thilo Kehrer, Marquinhos, Thomas Meunier – Neymar, Marco Verratti (Leandro Paredes, 72′), Idrissa Gueye, Angel Di Maria (Julian Draxler, 81′) – Kylian Mbappé, Mauro Icardi (Edinson Cavani, 72′). Entraîneur : Thomas Tuchel.
L’équipe de Saint-Etienne : Moulin – Honorat, Debuchy, Fofana, Perrin, Trauco – Camara, Diousse (Kolodziejczak, 34′), Cabaye – Khazri (Correia, 61′), Rivera (Abi, 46′). Entraîneur : Puel.
Avertissements : Camara, 11′, Fofana, 13′, Debuchy, 25′, Fofana, 31′.
Expulsion : Fofana, 31′.
Maillot utilisé (avec les sponsors additionnels de la Coupe de la Ligue) :
Photos du match :
Vidéo (cliquez sur le lien dans la vidéo) :
Compte-rendu (CulturePSG) :
Nouvelle balade pour Paris
Le PSG recevait l’AS Saint-Etienne dans le cadre des quarts de finale de la Coupe de la Ligue et il s’est imposé 6-1 dans un match largement dominé, quelques jours après avoir déjà passé 6 buts en Coupe de France. Icardi a marqué un triplé, Neymar et Mbappé un but chacun plus un contre-son-camp.
Le match :
Le PSG donne le coup d’envoi dans un stade pas encore plein et lescénario apparaît : le PSG attaque et Sainté défend, avec Mbappé qui allume la première mèche. Le PSG ouvre vite le score : Meunier perce et trouve Icardi dans la surface. Il frappe en angle fermé et trompe Jessy Moulin (1-0, 2e). Contre toute attente, l’ASSE réagit plutôt bien et Honorat tente sa chance d’un ballon piqué bien vu mais peu précis (6e).
Paris retient son souffre quand Neymar est touché au pied gauche mais il reprend vite et tire un corner qui ne donne rien (7e). Le PSG est bien dans le match mais a quelques difficultés collectives dans le dernoer tiers (15e). Paris réussit pourtant une très belle action collective mais Bernat, servi dans la surface, crosie trop sa frappe (19e). Sur l’action suviante, les Verts réussissent leur première action et Khazri sollicite Rico, sans le mettre en danger (19e). Rico est en revanche bien solide sur une frappe de loin de Trauco qui était puissante (21e).
Peu à peu, le PSG perd un peu le fil de son match mais Debuchy continue de cartonner Neymar et prend logiquement un avertissement après trois fautes (25e). Honorat fait régulièrement mal à Paris et Kehrer doit concéder un corner (28e). S’il ne donne rien, c’est encore Camara qui tente sa chance sur l’action suivante (30e). Paris fait finalement mal sur un contre : Fofana attrape Di Maria qui partait au but et écope d’un second carton jaune (31e) ! Le PSG double finalement la mise sur une action limpide : Gueye trouve Di Maria au niveau du rond central et il accélère. Il va jusque devant la surface et sert bien Neymar dans le dos de la défense. Face à Moulin, Neymar ne tremble pas d’un piqué (2-0, 39e).
Paris a à peine le temps de fêter le 2-0 que le troisième but est marqué, de façon gagesque: Di Maria est trouvé côté gauche et centre : Perrin dégage sur Kolodziejczak qui dévie sur le poteau. Cela revient sur Moulin qui marque contre-son-camp (3-0, 44e) !
Le PSG finit fort la mi-temps et c’est même Verratti qui frappe des 20m sur une jolie action collective. A la pause, la partie est réglée entre le score et le fait que Saint-Etienne, pourtant pas si loin de gêner Paris à 1-0, se soit tiré une balle dans le pied. Aucun changement n’a lieu à la pause et la partie repart mais Perrin se retrouve à tacler devant Mbappé après 20 secondes à peine. Saint-Etienne a aussi de la chance quand Icardi rate son contrôle sur une passe superbe de Verrati (48e). L’action suivante est finalement la bonne : Di Maria décale Mbappé qui efface Moulin et, plutôt que de frapper en angle fermé, donne à Icardi qui est seul au centre. L’Argentin conclut en puissante (4-0, 49e).
Paris déroule et Neymar s’amuse, offrant une passe incroyable à Bernat qui se loupe face au gardien (52e). Jessy Moulin gagne aussi un duel face à Mbappé, lancé en profondeur par Neymar (56e). L’action suivante va finalement être la bonne : sur un contre, Neymar trouve Mbappé qui part au but depuis le rond central. Face à Moulin, il décale Icardi qui pousse le ballon au fond (5-0, 57e).
Neymar s’amuse et fait mal mais sa frappe du gauche sur une bonne passe de Di Maria n’est pas cadrée (63e). Icardi gâche aussi une énorme balle de quadruplé sur un centre en retrait parfait de Bernat mais l’Argentin loupe le cadre de façon incroyable (66e) ! Il se rattrape vite : DI Maria envoie une passe longue, Icardi réalise un contrôle fabuleux avant de décaler immédiatement Mbappé qui conclut de près (6-0, 67e) !
Alors que tout va bien, Paris concède un penalty largement évitable sur un contre : Meunier est un peu en retard mais semble revenir sur Correia. Cela n’empêche pas Di Maria d’intervenir stupidement et de concéder une faute. Cabaye défie Rico qui repousse mais le Stéphanois reprend de près de la tête (6-1, 71e) ! Tuchel en profite pour faire ses deux premiers changements avec Paredes et Cavani qui remplacent Verratti et Icardi. On frôle le but de l’année sur un contre quand Cavani s’échappe côté gauche et centre. Neymar laisse passer et Mbappé tente un coup du foulard depuis les 20m qui devient un lob sur Moulin tout à fait incroyable. Seul le cadre se refuse (78e) !
Le PSG pense marquer un septième but mais Mbappé est signalé hors-jeu de façon bien logique (80e). La fin de partie est complètement anecdotique avec l’ASSE qui défend comme elle peut face à une équipe parisienne qui marche et s’amuse (88e). Seul Debuchy se signale par un mauvais geste sur un tacle douteux sur Mbappé (90e).
Réactions :
Thomas Tuchel :
14 buts marqués ensemble par les 4 fantastiques :
« (il sourit) C’est leur job… On peut voir qu’ils cherchent le gars qui est dans la meilleure position, qu’ils ne sont pas égoïstes. Mauro a marqué trois fois mais les passes décisives sont bien, c’est la préparation du but et ce sont parfois des buts faciles mais on joue ensemble et vous savez que je suis convaincu que c’est un effort collectif, offensivement et défensivement. S’ils sont capables de faire ça comme ces dernières semaines, nous sommes une équipe très dangereuse. Nous sommes vraiment une équipe. »
Une équipe meilleure que l’an passé ?
« Oui, car on a gagné, parce qu’on est ensemble et qu’on se connaît les uns les autres. Mais on a des gars sur le terrain, des gars décisifs, et on a gagné en mentalité avec Sarabia, Diallo, Herrera et Icardi. Avec Gana aussi. On a gagné en capacité et on a des joueurs qui sont habitués à jouer tous les trois jours, au meilleur niveau. Cela a changé. Après le premier match contre Manchester United, tout le monde était convaincu que nous étions là et à notre meilleur niveau mais on a eu beaucoup de blessures et le 2e match a été comme ça, avec une défaite bizarre pour nous. C’était grave pendant cette saison-là. Maintenant, on s’est améliorés et nous sommes en ce moment une équipe équilibrée qui attaque et qui défend ensemble. On a un bon état d’esprit à l’entraînement et en match. »
Un vrai esprit collectif, la force du PSG ?
« Oui. Parce que je peux voir qu’on gagne car on a les meilleurs joueurs mais aussi parce que nous sommes la meilleure équipe. Toujours, tous les trois jours, depuis des semaines et des mois. On a une complicité dans le groupe, c’est bien et c’est nécessaire pour combattre pour tous les titres. »
Un PSG qui peut aller plus loin que l’an passé ?
« J’espère. On peut seulement préparer des choses mais quand on gagne à la fin, c’est aussi la chance lors de quelques matches décisifs. On doit en avoir, c’est toujours comme ça mais on doit se préparer de la meilleure façon. On s’est préparés pendant longtemps, maintenant, avec l’aide de Leonardo c’est proche, c’est très proche entre nous, entre l’équipe et nous, mais c’est seulement le début. Nous étions dans une bonne phase l’année dernière aussi et nous sommes encore ici mais on a tous le sentiment que les choses sont préparées pour continuer. »
Ce qu’on peut lui souhaiter pour 2020 :
« Que tout le monde reste en bonne santé, sans blessures, et nous serons après en mesure de combattre pour des grandes choses. Il y a quatre titres à gagner et on va combattre. Si on va gagner, je ne sais pas. Mais on peut le souhaiter même si ça n’aidera pas. C’est le travail qui aide. »
Marco Verratti :
Son analyse du match
«Oui, c’était le premier match de 2020 à la maison. C’était important parce que c’était un quart de finale de Coupe, qu’on était sorti à ce stade la saison dernière. C’est pour ça qu’on a commencé le match très sérieusement. Réussir à marquer au bout de deux minutes nous a facilité les choses, surtout avec l’expulsion ensuite. On est contents d’avoir marqué beaucoup de buts. On avait décidé ça dans le vestiaire de continuer à travailler, aussi pour nous, de tout donner. On était tous contents à la fin du match d’avoir fait un grand travail.»
La montée en puissance du quatuor Neymar-Mbappé-Di Maria-Icardi ?
«On a la chance d’avoir quatre des dix meilleurs joueurs du monde. Les avoir tous les quatre à Paris, c’est incroyable. C’est pour ça que le coach a choisi de changer de système. En laisser un des quatre sur le banc, c’est vraiment quelque chose de difficile pour le football. Grâce au travail à l’entraînement, on arrive aussi à bien défendre et à récupérer le ballon. Si on veut jouer comme ça, on doit tous faire les efforts. Je les félicite aussi parce qu’ils sont les premiers à défendre et c’est très important.»
Ce qu’avait dit Tuchel sur le 4-4-2 après le match à Madrid
«On s’est parlé dans le vestiaire après le match de Madrid. On s’est dit que si on voulait changer de système, il fallait que tout le monde coure. Dans le football d’aujourd’hui, dans les grandes équipes, il n’y a que des grands joueurs et si tu ne les presses pas, ils arrivent à jouer au ballon. C’est pour ça qu’on a changé un peu de mentalité. Vous êtes les premiers à le voir et ça fait plaisir, parce qu’on peut jouer avec les plus forts sur le terrain.»
L’adaptation de Mauro Icardi
«Mauro, il est comme ça. Il peut ne même pas toucher un ballon, il sait qu’il va arriver. Il est toujours prêt. C’est sa caractéristique principale. On ne pensait pas qu’il allait faire aussi bien. Surtout pour ses six premiers mois. C’est toujours difficile de venir dans un championnat différent. Il est incroyable et j’espère qu’il va continuer comme ça.»
Neymar plus impliqué et plus heureux qu’avant ?
«Oui, c’est mon impression. Mais Neymar a toujours été heureux ici à Paris. Après, bien sûr, quand tu es écarté du terrain, que tu ne joues pas, que tu as des problèmes de toutes parts, c’est difficile. C’est un garçon jeune, il a 27 ans, parfois on pense que parce qu’il est riche, beau et qu’il joue au football, tout est facile. Mais la vraie vie, c’est autre chose. La seule chose qui le fait être heureux, c’est de jouer. Ne pas pouvoir jouer, c’est difficile pour lui, mais une fois qu’il est sur le terrain, il est incroyable. Ces deux ou trois derniers mois, il est encore plus incroyable avec ses efforts défensifs. Je joue à côté de lui et je ne me rappelle même pas avoir fait un effort pour lui, il est toujours impliqué. Ney est un bon exemple parce que s’il fait des efforts, tout le monde est obligé de le suivre.»
Le stade :
Rétroliens/Pings