PSG – Strasbourg 2-0, 25/04/84, Division 1 83-84
Mercredi 25.04.1984, Championnat de France, Division 1, 36e journée (6e place), à Paris, au Parc des Princes :
PARIS ST-GERMAIN F.C. – R.C. STRASBOURG 2:0 (1:0)
– 15 000 spectateurs environ. Buts : Jenner, 41′ contre son camp ; Alain Couriol, 86’. Arbitre : M. Girard.
L’Équipe du PSG : Dominique Baratelli – Yannick Guillochon, Gérard Janvion, Dominique Bathenay, Franck Tanasi – Jean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Safet Susic – Nambatingue Toko, Dominique Rocheteau, Michel N’Gom (Alain Couriol, ?’). Entraîneur : Georges Peyroche. L’équipe de Strasbourg : Dropsy – Knapp, Vogel, Lacuesta, Jenner – Schaer, Krimau, Susser, Piasecki (Query, 75’) – Rouyer, Ouattara. Entraîneur : Sundermann.
Maillot utilisé :
Programme :
Photos du match :
Résumé vidéo :
Compte-rendu :
En match décalé de la 36ème journée, le Paris-SG reçoit le Racing Club de Strasbourg, en embuscade au classement, une place et quatre points derrière les parisiens.
Et ce sont les joueurs de George Peyroche qui vont empocher les deux points de la victoire, grâce à deux buts à la fin de chaque mi-temps. Le premier sera l’oeuvre involontaire du défenseur strasbourgeois Jenner, le second celle d’Alain Couriol. Les parisiens se replacent ainsi dans la course à la qualification à la Coupe de l’UEFA à un point de Toulouse.
Compte rendu (Paris-SG) :
Deux points c’est tout.
Strasbourg, en venant à Paris n’avait rien à gagner ni à perdre. P.S.G. avait tout à perdre. Il a gagné le spectacle sert pour plus tard. Deux points c’est tout.
Contractée, crispée même par l’enjeu de cette rencontre, l’équipe parisienne n’a pas fait un grand match c’est le moins que l’on puisse dire. «P.S.G. n’a pratiquement jamais imposé un pressing» remarqua l’entraîneur Strasbourgeois Sundermann. Pourtant les hommes du milieu de terrain se sont battus sur tous les ballons à l’image de Luis Fernandez, ratissant un maximum de balles, Luis s’impose comme le véritable «jardinier» de l’équipe. Avec en plus une technique et une clairvoyance qui s’affinent de jour en jour. Fernandez a vraiment été l’homme du match.
Bathenay a pour sa part et n’en déplaise à ses détracteurs confirmé sa bonne forme de de fin de saison. Précieux par ses tacles, il tenta de secouer ses attaquants. Alors que la mi-temps approchait sur un score nul, il délivra joueurs et supporters par un centre à ras de terre, brossé qui provoqua la la faute du défenseur strasbourgeois Jenner, battant irrémédiablement son gardien.
Curieusement ce but n’incita pas les joueurs de Peyroche à prendre le match à leur compte. Que serait-il advenu si Strasbourg avait cru à ses chances ?
Malgré une disposition tactique offensive, les attaquants parisiens piétinaient, ne se créant guère d’occasions au grand dam de Susic qui multipliait les ouvertures.
Mais c’est enfin sur l’une de ses ouvertures dont le yougoslave a le secret, que Couriol qui avait remplacé Toko peu de temps avant, glissait élégamment la balle aux fonds des filets de Dropsy. Paris avait sauvé l’essentiel : le gain du match.
Le stade :
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