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Reims – PSG 2-0, 21/10/80, match amical 80-81

Mardi 21.10.1980, match amical, à Reims, au Stade Auguste-Delaune :
STADE DE REIMS (D2) – PARIS ST-GERMAIN F.C.  2:0 (0:0)
– 3 000 spectateurs environ. Buts : Gianetta, 71′, Gianetta, 81′. Arbitre : M. Bourgeois.
L’équipe du PSG : Dominique Baratelli (Franck Mérelle, 46′) – Didier Toffolo, Antoine Garceran, Éric Renaut, Thierry Morin (Bernard Bureau, 14′) – Dominique Bathenay, Luis Fernandez, Jean-Noël Huck – Dominique Rocheteau (Gilles Cardinet, 46′), Jean-François Beltramini, Nambatingue Toko. Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Reims : Vélud – Beau, Buisset, Evrard, Abreu – Mathou, Tlemçani, Charbonnier – Leroy, Bertolino, Zinsz (Gianetta, 46’). Entraîneurs : Jonquet et Desmenez.


Maillot utilisé :

Hechter hiver domicile 1980 1981

Maillot domicile 1980-81


Photos du match :

Gianetta trompe Franck Mérelle pour la 2nde fois du match (P. Bouchard)

Jean-Noël Huck taclé par un Rémois


Compte-rendu (presse locale) :

En match amical, hier soir, les Rémois ont dominé et battu (2 à 0) un S.G. peu concerné

A part deux titulaires indisponibles, Pans Saint-Germain n’avait pas négligé ce deuxième match amical, organisé dans le cadre du transfert de Garceran. Pilorget et Boubacar, blessés, étaient remplacés respectivement par Toffolo et Beltramini. En outre, Garceran opérait en stoppeur. En effet, l’ex-Rémois devant purger une suspension pour le prochain déplacement à Bastia, l’entraineur Georges Peyroche essayait Morin comme arrière gauche.

Le test dura à peine un quart d’heure, puisque le jeune défenseur parisien dut quitter le terrain prématurément, victime d’un accident musculaire. Du coup. Fernandez et Beltramini descendirent d’un cran. Bureau étant incorporé en attaque.

Côté Rémois, c’était l’équipe annoncée, c’est-à-dire avec la reincorporation des militaires Evrard et Bertolino, et la rentrée de Leroy. Celui-ci fut d’ailleurs le premier dangereux pour Baratelli, en tirant au ras du poteau dès la 6e minute.

La physionomie de la partie présentait deux styles. Reims voulant imposer un rythme vif, Paris S.G. essayant au contraire de poser le jeu. De part et d’autre, il y eut quelques occasions d’ouvrir le score par Bertolino, Beau et surtout à nouveau Leroy (32e), pour les Champenois, par une tête de Rocheteau et une frappe appuyée de Bureau, de la Part des visiteurs.

Toutefois, l’attaque la plus nette, cette première mi-temps fut l’oeuvre de Leroy et de Djamel [note d’Histoire du PSG : Tlemçani], peu avent le repos. L’Algérien évita Baratelli, mais avec un angle fermé ne put redresser te tir vans la cage vide.

Comme prévu à Reims, Gianetta entrait pour la seconde période à place de Zinsz, tandis que la P.S.G. effectuait deux changements : Baratelli par Mérelle et Rocheteau par Cardinet. Les visiteurs adopteront la même tactique de temporisation et réussirent à faire tomber leur adversaire dans ce faux rythme, si bien que l’intérêt du spectacle tomba nettement.

Doublé de Giannetta

Il y eut juste, dans le premier quart d’heure suivant la reprIse, un tir trop enlevé de Renaut et un autre beaucoup plus convaincant de Djamel [note d’Histoire du PSG : Tlemçani], que Mérelle eut du mal à éloigner du bout des doigts en corner. C’était alors insuffisant pour satisfaire le public qui s’attendait à mieux, compte tenu du brillant comportement des deux formations dans leurs championnats respectifs. Il est vrai que c’était surtout Paris S.-G. qui décevait et que, selon la formule consacrée, Il faut être deux pour faire un bon match. Bertolino donnait une excelente occasion à Gianetta qui la manquait en échouant devant Mérelle (68e). Ce dernier devait égaiement s’employer sur un bon tir de Abreu.

[Note : Il manque, malheureusement une petite partie de l’article, celle où sont décrits les deux buts marqués par l’attaquant rémois Gianetta à l’infortuné suppléant de Bartelli, Franck Mérelle…]

Malgré toute la bonne volonté de M. Bourgeois, qui siffla un coup franc imaginaire à la limite de la surface au profit de Fernandez, les hommes de Peyroche ne parvinrent pas à surprendre Vélud. C’eut été d’ailleurs immérité, vu le manque de condition démontrée par le P.S.G. sur les trois quarts de la partie.

A quatre minutes de la fin, Bathenay fut pourtant à un cheveu de réduire l’écart. Sur un centre de Toko, il adressa une tête sous transversale, mais le ballon revint en jeu.

La confrontation se terminait fort bien car, immédiatement à l’opposé, Djamel [note d’Histoire du PSG : Tlemçani] servi sur un plateau par un centre de Mathou, shoota au-dessus, gâchant une occasion de 3-0.

Le Stade Delaune ne motive décidément guère les Parisiens et ne leur réussit pas, puisque pour la première soirée amicale de ce genre en août 1079, ils s’étaient déjà inclinés (0-3). [note d’Histoire du PSG : 1-3, en réalité]


Le stade :

Le stade Auguste-Delaune

Le stade Auguste-Delaune


Loic
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