Sélectionner une page

Rouen – PSG 0-1, 28/04/84, Division 1 83-84

Samedi 28.04.1984, Championnat de France, Division 1, 37e journée (4e place), au Petit-Quevilly, au Stade Robert-Diochon :
F.C. ROUEN – PARIS ST-GERMAIN F.C.  0:1 (0:0)
– 13 325 spectateurs. But : Safet Susic, 38′. Arbitre : M. Dailly.
L’équipe du PSG : Dominique BaratelliYannick Guillochon, Gérard Janvion, Dominique Bathenay, Franck TanasiJean-Claude Lemoult, Luis Fernandez, Safet SusicAlain Couriol, Nambatingue Toko (Pascal Zaremba, 68′), Dominique Rocheteau (Michel N’Gom, 85′). Entraîneur : Georges Peyroche.
L’équipe de Rouen : Bensoussan – Amours, Buisine, Desbouillons, Malbeaux – Monteilh, Larvaron, Tlemçani – Monczuck, Beltramini, Didaux. Entraîneur : Vicot.


Maillot utilisé :

domicile été 1983 1984

Maillot domicile 1983-84


Programme :

(collection MK)

(collection MK)


Photos du match :

Sortie de Dominique Baratelli (HAC Foot Archives)

Larvaron échappe à Dominique Bathenay


Vidéo :


Compte-rendu (France Football) :

Avec ce succès acquis de haute lutte à Rouen, Paris-SG redevient quatrième. Une bien belle opération. Paris a réussi la où beaucoup ont échoué. L’équipe do Peyroche s’est présentée avec un esprit totalement différent de celui de mercredi devant Strasbourg. Tout le monde s’est battu avec courage, et Paris-SG n’a pas cédé physiquement. Un but de Susic, à la limite du hors-jeu, est venu récompenser ses efforts, mals il est juste de dire que Rouen, qui n’a pas démérité, était privé de quatre titulaires, et pas des moindres.

Réactions :

Georges Peyroche : « Notre troisième finale »

Paris aura sa finale. La troisième de suite, même si celle de mercredi, au Parc, n’aura pas un caractère officiel, comme les deux précédentes.

L’enjeu n’en sera pourtant pas moindre avec une qualification européenne à la clé. Et si Paris-SG réussit à aller jusqu’au bout de son objectif, demain soir, contre Toulouse, Il le devra, en grande partie, à la victoire capitale qu’il a remporté en Normandie. Et d’abord au but de Susic, marqué à la trente-huitième minute de jeu, avec la complicité des défenseurs rouennais, qui se sont arrêtés sur l’action, croyant au hors-jeu, faute d’autant moins pardonnable que la télévision n’a pas vraiment corroboré cette impression.

En une semaine, l’équipe parisienne a donc considérablement redressé la barre en passant d’une sixième place hypothéquant son avenir européen à une quatrième place qui ne tient, certes qu’à un fil, mais qu’il est bien décidé à préserver coûte que coûte, pendant encore quatre-vingt-dix minutes.

Et Georges Peyroche avait bien raison d’arborer un large sourire dans les vestiaires, samedi soir. Il revient d’abord sur le match proprement dit :

« On se doutait bien qu’il s’agirait d’un match difficile, mais on est parvenu à le gagner grâce à un bel esprit de combat qui me réjouit car il a permis de démontrer que l’équipe est en progrès dans tous les domaines et notamment au plan physique, car dans ce genre de matches, l’esthétique ne peut pas primer.

– Paris-SG va donc devenir européen ?
– On peut dire, en effet, que le plus dur a été fait. mais il faut encore tenir quatre-vingt-dix minutes. On ne sait jamais ce qui peut se passer devant Toulouse, mais il y aura l’appui du public, car on peut prévoir que le Parc sera plein, et surtout si nous jouons avec le même esprit que devant Rouen, nous devrions atteindre notre objectif.

– Et pourtant le pari semblait presque impossible à réaliser, lorsque vous êtes revenu ?
– C’est formidable comme une équipe peut se transformer aussi rapidement. Nous avons fait d’énormes progrès au fil des matches. Physiquement, vous l’avez vu ce soir, il n’y avait aucune comparaison avec le match de Strasbourg, mercredi dernier, tout le monde s’est battu avec une réelle conviction, preuve qu’il y a eu une prise de conscience au niveau de l’équipe. Par certains côtés, on a retrouvé le P-SG de l’an dernier, avec la même envie de vaincre. La même maturité aussi, car si nous avons dû subir des situations dangereuses devant Rouen, il faut bien reconnaître que nous n’avons jamais paniqué non plus, ce qui tend à démontrer qu’il n’y a pas eu de défaillances.
Toujours est-il que le bilan dépasse largement mes espérances puisque nous venons de totaliser cinq points en quatre matches, et que nous avons retrouvé également une certaine assise.

– Paris-SG a également retrouvé un grand Susic ?
– Tout à fait, il m’a fait penser au Susic qu’on avait connu l’an dernier, ce qui veut tout dire.

– En tout cas, Paris-SG va disputer avec vous sa troisième finale, car c’est bien de cela qu’il s’agit ?
– Ce sera effectivement notre troisième finale d’affilée, si l’on peut dire, et au train où vont les choses, je vais finir par croire, décidément, que les mois de mai et juin me sont particulièrement bénéfiques. »


Le stade :

Vue aérienne du stade Robert-Diochon

Vue aérienne du stade Robert-Diochon


 

Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)