Sochaux – PSG 1-4, 04/06/76, Division 1 75-76
Vendredi 04.06.1976, Championnat de France, Division 1, 36e journée (11e place) à Montbéliard, au Stade Auguste-Bonal :
F.C. SOCHAUX-MONTBÉLIARD – PARIS ST-GERMAIN F.C. 1:4 (0:1)
– 9 294 spectateurs. Buts : Mustapha Dahleb, 3′ ; François M’Pelé, 53′, Pintenat, 64′, Louis Floch, 67′, Mustapha Dahleb, 76′. Arbitre : M. Delmer.
L’équipe du PSG : Ilja Pantelić – André Travetto, Jacques Novi, Humberto Coelho (Gérard Cenzato, 50′), Dominique Lokoli – Lionel Justier, Jacky Laposte, Francis Piasecki – Louis Floch, François M’Pelé, Mustapha Dahleb. Entraîneur : Just Fontaine.
L’équipe de Sochaux : Rust – Dufour, Seles, Courbis, Posca – Djadaoui, Pfertzel, Guttierez – Soler, Pintenat, Maier. Entraîneur : Barret.
Maillot utilisé :
Photos du match :
Compte-rendu (France-Football) :
MERCI DE LA LEÇON!
Voilà deux saisons qu’entre le F.C. Sochaux et Paris Saint-Germain les choses se déroulent de la même et curieuse manière.
A savoir que le visiteur s’en va chercher en fin de saison, sur la terrain de son adversaire, les points qui lui manquent pour amurer son maintien en Première Division!
Souvenez-vous : le 6 juin 1975, au Parc des Princes, c’est la formation franc-comtoise qui, gréce à un but de Piaseckl, remporte un succès qui n’a pas de prix. Et vendredi dernier, c’est le Parie S.-G., qui vient au stade Bonal rafler les trois points d’un bonus salvateur.
Quand on aura précisé que les deux autres matches du Championnat entre Parisiens et Sochaliens s’étaient, de la même façon, terminés par le succès de l’équipe en déplacement; quand on saura que Sochaux, avant de concéder, en même temps que se première défaite de la saison chez lui, le bonus aux Parisiens, venait de le conquérir eu stade-vélodrome de Marseille, on conviendra que l’on n’est pas très loin des frontières de l’insolite, voire du farfelu.
Remarquez qu’il faut bien s’attendre à quelques « excentricités » entre un Sochaux qui se retrouve leader à la surprise générale et un Paris S.G. qui possède sans doute l’un des meilleurs effectifs de la compétition et qui nous a habitués à jouer à peu près deux fois mieux en déplacement qu’au Parc des Princes, mais tout de même…
C’est sans doute la raison pour laquelle tout le monde s’est accordé, finalement, à trouver relativement logique un tel résultat!
Eh oui! On ne pavoisait pas plus que cela du côté parisien où l’on s’était surtout empressé de faire les comptes de le soirée pour arriver à la conclusion que le maintien était désormais mathématiquement assuré.
Et on ne pleurait pas dans le camp do Sochaux où la réflexion qui reveneit le plus souvent était l’étonnant « On savait que ça choit ce passer ainsi… »
Nous pouvons effectivement témoigner que les Sochallens, une demi-heure encore avent le coup d’envoi, étaient habités par une indiscutable appréhension et qu’ils pénétrèrent sur le terrain persuadés qu’il allait leur arriver quelque chose do très désagréable.
« C’était Invraisemblable, dira plus tard Paul Barret, nous jouions chez nous et les joueurs étaient comme paniqués! »
Et c’est vrai. On ne sait si quelqu’un s’est amusé à tenir le compte des erreurs individuelles et collectives commises par Pintenat et ses partenaires, mais le total doit etre impressionnant. Les deux plus flagrentes, les deux plus lourdes de conséquences furent, bien sûr, celle de Pasca à la 67e minute et celle de Seles-Courbis à la 76e minute qui permirent à Floch puis à Dahleb d’inscrire les troisième et quatrième buts parisiens.
De plus, il est bien évident que pour une équipe en proie au doute et a l’anxiété, un but encaissé dès la troisième minute n’arrange pas les affaires! Et quand il y a, en face, un « client » comme Dahleb, qui fait à peu prés ce qu’il veut, on n’est pas loin de se dire que les carottes sont cuites.
Si les Sochaliens, en professionnels consciencieux, tentèrent jusqu’au bout d’eviter… l’inévitable, il ne fait guère de doute que dans leur subconscient le spectre de la défaite se baladait pratiquement au moment du coup d’envoi.
Pour Sochaux, qui aura fait en tout état de cause une saison exceptionnelle, et l’on peut ajouter au bilan général du club la place de finaliste en Division Ill ainsi que la présence de Meyer et de Bezaz en équipe de France juniors, il s’agit là d’un « accroc » sans réelle gravite dont il n’est même pas certain qu’il remette an cause la participation à la prochaine, Coupe de l’U.E F.A.
Pour Paris, c’est, après Nantes, un nouvel exploit… qui fait qu’aviver les regrets du temps et des points perdus à domicile. Le Paris S.-G. devra-t-il en venir à demander de jouer tous ses matches.. à l’extérieur?
Le stade :
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