Manchester City – PSG 2-1, 24/11/21, Ligue des Champions 21-22

Mercredi 25.11.2021, Ligues des Champions, 5ème journée (2ème place) à Manchester, à l’Etihad Stadium :
MANCHESTER CITY F.C. (Ang.) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 2:1 (0:0)
– 52 030 spectateurs. Buts : Kylian Mbappé, 50′, Sterling, 63′, Jesus, 76′. Arbitre : M. Orsato.
L’équipe du PSG : Keylor Navas – Achraf Hakimi, Marquinhos, Presnel Kimpembe, Nuno Mendes (Thilo Kehrer, 67′) – Ander Herrera (Danilo Pereira, 61′), Leandro Paredes, Idrissa Gueye (Angel Di Maria, 67′) – Lionel Messi, Kylian Mbappé, Neymar. Entraîneur : Mauricio Pochettino.
L’équipe de City : Ederson – Walker, Dias, Stones, Cancelo – Gundogan, Rodri, Zinchenko (Jesus, 54′) – Mahrez, Bernardo, Sterling. Entraîneur : Guardiola.
Avertissements : Rodri, 55′, Cancelo, 80′, Jesus, 90’+3′.

Maillot utilisé :

Maillot domicile 2021-22

Photos du match :

Marquinhos, Leandro Paredes et Keylor Navas font bonne garde, ce qui ne suffira pas à vaincre à Manchester (psg.fr)

La joie d’Achraf Hakimi et de Kylian Mbappé après le but du second nommé (psg.fr)

Lionel Messi balle au pied (psg.fr)

Montée rageuse de Nuno Mendes (psg.fr)

Neymar (psg.fr)

Vidéo (cliquer sur le lien) :

https://youtu.be/6ZYTjqTID_M

Compte-rendu (CulturePSG) :

Pas de hold-up pour Paris

Le PSG se déplaçait sur la pelouse de Manchester City dans le cadre de la cinquième journée de la phase de poules de la Champions League ; et les Parisiens se sont très logiquement inclinés 2-1 après avoir été dominés pratiquement de bout en bout. Paris avait toutefois ouvert le score par Mbappé en début de seconde période, mais a vite été rejoint puis dépassé par des Citizens qui ont surclassés collectivement les Parisiens.

Le match :

Le PSG donne le coup d’envoi, mais City prend vite le ballon et Mendes doit repousser un premier centre (2e). Paris peine à relancer en ce début de partie et Navas doit dégager en touche (4e). Mahrez provoque un coup franc côté droit et c’est tiré au second poteau pour Rodri qui remise en lobant Navas, mais Kimpembe dégage sur sa ligne (5e). Cela secoue un peu le PSG qui parvient alors enfin à passer la ligne médiane (7e). Une mauvaise passe de Herrera se transforme en contre mais Paredes revient bien (8e). Un centre mancunien fait peur mais c’est Hakimi qui dégage puis lance le contre, bien géré par City (10e). Alors que la partie s’est équilibrée, Messi décale Mendes qui trouve Neymar, et il se procure une bonne frappe mais il était hors-jeu (17e).

Un mouvement rapide de City permet à Mahrez de se retrouver en position de frappe en excellente position, il pense trouver la lucarne mais c’est Hakimi qui dégage de la tête devant la ligne (18e) ! Sur le corner, Kimpembe est bien présent pour dégager du pied devant Dias. Les centres se multiplient et la défense parisienne tient bon, notamment Kimpembe qui dégage plusieurs attaques consécutives (21e). Une jolie percée de Nuno Mendes aboutit à une frappe du droit qu’Ederson capte bien au sol (27e). Sur un centre remisé par Sterling, c’est Zinchenko qui reprend mais Marquinhos repousse parfaitement (28e). Dans la foulée, c’est Navas qui capte bien un centre puisssant de Mahrez (29e). City multiplie les centres mais Paris tient bon, ou presque. Sur une mauvaise relance de Mendes, Gündogan reprend et tire sur le poteau (33e) !

Paris a du mal et c’est Mahrez qui tente sa chance, mais Navas se détend et détourne en corner (33e). Les frappes et corners s’enchaînent pour les locaux, avec Marquinhos qui repousse une frappe dans la surface (35e). Le PSG est littéralement sous l’eau et tient sur un fil, forçant Marquinhos à dégager en corner (38e). Le PSG a toutefois une superbe occasion d’ouvrir le score : Neymar chipe un ballon à Rodri et envoie Mbappé vers le but, il tente sa chance sans contrôle mais c’est au-dessus (44e). A la pause, le PSG n’est pas mené mais il s’en sort bien face à une équipe de City dominatrice.

La partie repart sans changements mais avec une première alerte de Gündogan, en réalité hors-jeu (47e). Contre toute attente, le PSG ouvre le score sur une belle action : Neymar décale Mendes qui remet à Messi, il combine avec Herrera puis centre mais c’est contré et cela arrive jusqu’à Mbappé qui aligne Ederson (0-1, 50e) ! Alors que Guardiola réagit immédiatement et fait entrer Gabriel Jesus, c’est Paris qui part en contre mais Hakimi rate son centre (54e). Ce but a fait du bien et Messi trouve Neymar qui décale Mbappé, son centre est puissant mais repoussé (56e).

Le but a fait du bien à Paris et un contre part, mais Messi est contré au moment de frapper (59e). Sur la pelouse, le ton monte aussi alors que Walker joue pendant que Herrera se touche la cuisse et doit s’arrêter de jouer, et il est finalement remplacé par Danilo (61e). Le PSG joue désormais clairement en contre mais Mbappé en gâche un bon (62e). De façon malheureusement logique, City égalise : Rodri fait une bonne ouverture pour Walker qui remise directement, Jesus dévie légèrement et Sterling conclut en étant seul au second poteau (1-1, 63e).

Le PSG fait un double changement avec Kehrer et Di Maria pour Mendes et Gueye (68e). C’est malgré tout Jesus qui se met en évidence mais Keylor Navas repousse bien alors que le brésilien est signalé hors-jeu à tort (71e). A l’issue d’une séquence de plusieurs minutes, Neymar se retrouve face au but mais il ne cadre pas devant Ederson (74e) ! Le PSG se remet à attaquer et Di Maria tente sa chance de loin, très au-dessus (75e). C’est finalement Manchester City qui marque un second but : Mahrez met un centre au second poteau pour Bernardo Silva qui remise pour Jésus et le brésilien conclut tranquillement (2-1, 76e).

La fin de match est tranquille pour City qui fait tourner la balle et empêcher Paris d’attaquer au final (89e). A l’exception d’un dernier ballon plongeant de Di Maria qu’Ederson lit bien, Paris est annihilé et est logiquement battu.

Réactions :

Mauricio Pochettino :

On a la forte impression que Manchester City a déroulé son jeu durant une très large partie de la rencontre, sans que votre équipe ne soit en mesure de pouvoir répondre.
« Il y a eu 54 % de possession à leur avantage, je ne trouve pas que ce soit une grosse possession. Ce serait plutôt un rapport 70/30. (Le journaliste poursuit en expliquant qu’on a senti le PSG gêné par City, surtout en première période) Non, mais c’est vrai que je trouve que City a été meilleur que nous en première période. Quand on voit le nombre de fautes faites par City et de notre côté également, ça dit la vérité de la première période. Il y a une vraie différence entre les deux.

On a mieux débuté la deuxième période. L’équipe est plus sortie de son camp. On a eu la possibilité d’être devant le but adverse, et on a même ouvert le score. Ensuite, on a pris un but et on a été obligés à faire des changements. L’équipe a subi une forme de décompression après cela, et on encaisse dans la foulée le deuxième but. On était venus pour jouer la première place du groupe, mais c’est le football. On va surtout retenir la deuxième période, c’est le visage que l’on voulait voir. En face, City est une grande équipe, on le savait. Ils gagnent tous leurs matchs européens ici, à l’Etihad Stadium. On a gagné 2-0 au Parc des Princes, chez nous, et on perd 2-1 ici contre une grande équipe. Il faut l’accepter. »

Qu’avez-vous à dire sur l’implication défensive de vos éléments offensifs ? Ils paraissaient très détachés du reste de l’équipe ce soir.
« Je suis très satisfait de tous les joueurs. C’est dommage que l’on ait perdu aujourd’hui. On avait une chance de prendre la première place du groupe, mais ce n’est plus possible désormais. On est tout de même qualifiés. Vu les circonstances du début de saison, c’est important et satisfaisant d’être qualifié. On verra pour la suite, mais c’était déjà quelque chose de très important pour tout le monde. »

Était-ce une consigne de continuer à tenter de relancer court systématiquement, malgré la forte pression adverse ?
« C’est une question un peu… Vous savez, on n’a pas de joueurs mesurant 2 mètres, donc on ne va pas multiplier les ballons loin devant, ça ne servirait à rien. Au contraire, on tente de relancer en construisant. On a réussi à casser cette pression par moments, et on a pu se créer des occasions dans la foulée grâce à ça. »

Le bilan que vous tirez après ces cinq premiers matchs de Ligue des Champions est-il satisfaisant ?
« Au PSG, on n’est jamais satisfait, mais on ne veut que gagner. Au soir d’une défaite, on ne peut pas être satisfaits. On est tout de même qualifiés, il faut le rappeler. Si on veut gagner la Ligue des Champions, il faudra que l’on soit capables de l’emporter face à n’importe qui, en tant que premiers ou deuxièmes de groupe. »

Marquinhos :

Comment sortez-vous de ce match après avoir été dominés par Manchester City, mais avoir paradoxalement mené au score. Avez-vous des regrets ou trouvez-vous au contraire le résultat assez logique ?
« Je pense qu’il y avait des stratégies différentes en place ce soir. City est une équipe qui contrôle le match, joue d’un côté à l’autre, et nous fait basculer. Il faut savoir nos forces. Ils connaissent les leurs. On a essayé de bien défendre, et d’avoir le ballon le plus possible, mais c’était vraiment difficile. C’est une équipe qui presse bien et haut, qui joue vraiment compact. S’ils jouent haut, tout le monde le fait, pareil s’ils jouent bas. On a des occasions, mais on n’a pas su concrétiser. On prend des buts sur lesquels on pouvait mieux défendre. Ce sont des détails qui font la différence pour ce résultat. »

Justement, à quoi sont dûs ces deux buts se ressemblant beaucoup, avec des ballons joués au-dessus de la défense ?
« Ils font tout le temps ça (il se répète). On l’avait dit, on avait travaillé pour bien défendre, mais je pense qu’ils ont été en supériorité sur les côtés. À chaque fois que l’on serrait, il y avait toujours un joueur seul sur le côté. Pour basculer dans la surface, quelques petites secondes de retard leur permettent d’être devant et de marquer. »

Votre sort est scellé : le PSG est qualifié, mais sera dans tous les cas deuxième du groupe. Redoutez-vous le fait de jouer une grosse équipe dès les huitièmes de finale ?
« On va dire que l’on s’en fout un peu, parce que le plus important était vraiment de se qualifier. Parfois, on se qualifie en tant que premier, et on affronte des équipes qui sont costaudes. D’autres fois, en tant que deuxième vous affrontez des équipes qui le sont moins. Dans le foot d’aujourd’hui, ça ne veut rien dire, ça n’existe plus. Le football est un sport collectif, un sport de moment. Il faut savoir jouer avec les armes que tu as, et on va travailler pour ça. »

Il va falloir progresser jusqu’à cette échéance. En tant que capitaine, où jugez-vous que votre équipe doit le plus progresser d’ici au début de l’année 2022 ?
« Il faut travailler sur les détails. Je pense qu’on peut s’améliorer sur cela, surtout défensivement. On sait qu’on a une grosse force offensive. Si on arrive à bien gérer l’aspect défensif, et qu’on arrive à savoir que c’est un aspect collectif. Il faut que tout le monde fasse mieux pour que l’on prenne moins de buts. Après, on va marquer parce qu’on a vraiment une bonne force devant. »

Le stade :

Le Etihad Stadium