Naples – PSG 0-2, 21/10/92, Coupe de l’UEFA 92-93
Mercredi 21.10.1992, Coupe de l’UEFA, 1/16 de finale, match aller à Naples, au Stade San-Paolo :
S.S.C. NAPLES (Ita.) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 0:2 (0:2)
– 35 000 spectateurs environ. Buts : George Weah, 15′, George Weah, 35′.
L’Équipe du PSG : Bernard Lama – Jean-Luc Sassus, Ricardo Gomes, Alain Roche, Patrick Colleter – Laurent Fournier, Paul Le Guen, Vincent Guérin, Valdo Filho – George Weah (François Caldéraro, 82′), David Ginola (Daniel Bravo, 89′). Entraîneur : Artur Jorge.
Avertissements à Vincent Guérin et Bernard Lama.
Maillot utilisé (en version définitive, c’est à dire avec le bleu et le blanc des manches inversé par rapport à ce prototype) :
Billet :
Le fanion :
Photos du match :
Vidéo :
Compte-rendu (Patrick Glanz in 3.2.1 Champions) :
PARIS MET NAPLES SUR UN VOLCAN.
Si la double rencontre face au PAOK était un simple hors-d’oeuvre, jouer Naples en seizièmes de finale est déjà un tout autre problème. L’équipe italienne, même sans Maradona, reste pour le PSG nouveau un véritable test et une sacrée référence. Surtout avec le match aller dans l’antre de San Paolo. Quatre-vingt dix minutes après le coup d’envoi, le PSG, estampillé Canal+, a pris une autre dimension. On peut même affirmer que ce match restera probablement comme le plus maîtrisé collectivement et individuellement de l’ère Jorge. Celui où son organisation éclata au grand jour avec un milieu à quatre têtes (Le Guen, Fournier, Guérin, Valdo) rayonnant. Artur Jorge, toujours aussi prudent, avant pourtant prévenu : « Je ne suis pas un marchand de rêve, alors je ne peux rien promettre. » Après le triomphe de son équipe (2-0), il avouera : « J’avais imaginé pas mal de scénarios, mais celui-là, non. On a été presque parfait en première mi-temps et excessivement rigoureux en seconde. On a été fort. Très fort. » Le match ? Il se résume à deux coups de poignards de Georges Weah « il colos-so néro ». Le premier à la dix-septième minute sur une reprise de volée de l’intérieur du pied gauche, le second à la trente-sixième sur une bonne tête. A cet instant et compte tenu de la lucidité des Parisiens, Naples est déjà mort. Malgré Zola, Fonseca, Thern, Careca… tous héros du tour précédent où l’équipe italienne avait humilié Valence. « Pourtant, j’avais la grippe, » raconte Weah. « C’est un résultat exceptionnel » explique Michel Denisot le sourire en bandoulière.
Le stade :
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