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Nicolas OUEDEC, le canari a perdu ses plumes

Lorsque Charles Biétry, alors tout nouveau président du PSG, décide de recruter Nicolas Ouédec à l’été 1998 en provenance de l’espanyol Barcelone, il espérait assurément que le duo qu’il formerait en attaque avec Patrice Loko connaîtrait la même réussite qu’au FC Nantes, un fol espoir qui a malheureusement fait long feu…

Tout commence pourtant pour le mieux pour Ouédec qui inscrit un triplé lors de son premier match de préparation face aux polonais de Lech Poznan, il s’agira malheureusement de son unique coup d’éclat sous le maillot Parisien. Se faire une place en attaque aux cotés de la star Italienne Marco Simone n’est pas chose aisée et les mauvais résultats de l’équipe en ce début de saison ne l’aident pas à prendre confiance en lui. Malgré des titularisations et des entrées en jeu régulières, Ouédec ne parvient pas à trouver le chemin des filets en championnat.

Une première cassure se produit avec le public du parc des princes lors du surprenant succès du promu Lorientais (2/1) lors de la 4ème journée du championnat, il manque une grosse occasion de donner l’avantage à son équipe avant de voir les Bretons inscrire le but de la victoire quelques minutes plus tard…Comme un symbole, son seul but en match officiel sous le maillot Parisien est inscrit lors du naufrage d’Haïfa (3/2), un but tout aussi chanceux qu’inutile qui ne calmera pas les critiques à son encontre.

Nicolas Ouédec, auteur d’un triplé prometteur. Malherueusement sans lendemain…

Le retour d’Athur Jorge aux commandes de l’équipe quelques jours plus tard va définitivement sonner le glas de la courte aventure au PSG de Nicolas Ouédec. Il quitte le club pour Montpellier lors du mercato hivernal. Ironie du sort, c’est pourtant bel et bien au parc des princes qu’il va inscrire son premier but de la saison en championnat. En pleine lutte pour le maintien, le PSG subit en effet un nouveau douloureux revers à domicile face à Montpellier (0/1), Ouédec perpétuant ainsi la tradition des anciens bannis devenus bourreaux du club de la capitale.

Après un court crochet par la Belgique, Ouédec connaît une belle fin de carrière exotique en Chine où il remporte trois trophées, dont un titre de champion, en deux saisons avec deux clubs différents.

Emmanuel Quéant