Sélectionner une page

Poitiers – PSG 1-1, 23/08/70, Division 2 70-71

Dimanche 23.08.1970, Championnat de France National (D2), Groupe Centre, 1re journée (7e place au classement à la fin de cette journée) à Poitiers, au Stade Paul-Rébeilleau :
STADE POITEVIN F.C. – PARIS SAINT-GERMAIN F.C.  1:1 (1:0)
– 4 022 spectateurs. Buts : A.Pédini, 30′ ; Bernard Guignedoux, 69′. Arbitre : M. Mallereau.
L’équipe du PSG : Camille ChoquierJean-Claude Fitte-Duval, Daniel Guicci, Roland Mitoraj, Jean DjorkaeffJean-Pierre Destrumelle, Bernard BéreauJean-Louis Brost (puis Jacques Rémond), Michel Prost, Bernard Guignedoux, Jean-Claude Bras. Entraîneur : Pierre Phélipon.
L’équipe de Poitiers : Delhumeau – Grenouillat, Bidegarray, Schleider, Thouin – Raspotnik, Stupar, Morillon – Nadal (Gauthier, ?’), Bonnet, Pédini. Entraîneur : Delcampe.


Maillot utilisé :

Maillot domicile 1970-71


Photos du match :

Le tout premier onze du Paris-SG en match officiel: Jean Djorkaeff (capitaine), Jean-Claude Fitte-Duval, Camille Choquier, Daniel Guicci, Jean-Pierre Destrumelle, Roland Mitoraj, Jean-Louis Brost, Bernard Béreau, Michel Prost, Bernard Guignedoux et Jean-Claude Bras

Michel Prost et Jean-Louis Brost (caché) devancés par Grenouillat (archives S. Bride)


Vidéo :


Compte-rendu :

Après une série de matchs amicaux pour le moins prometteuse avec, notamment, une victoire sur le Red Star qui évolue en 1ère division, les choses sérieuses commencent pour la troupe de Pierre Phélipon, avec un déplacement à Poitiers pour le premier match officiel de l’histoire du PSG!

Les poitevins, modestes huitièmes du Championnat de France Amateur (3ème division) ont été promu suite à la réforme du championnat de 2ème division qui comporte maintenant trois groupes au lieu d’un seul et mêle dorénavant amateurs et professionnels.

Les parisiens subissent en première période et se font logiquement sanctionner par un but des locaux. Bernard Guignedoux égalisera en seconde période, devenant par là même, le premier buteur du Paris-SG en match officiel. La fin de match sera à sens unique, Camille Choquier sauvant les siens avant d’être suppléé par sa barre transversale! Qu’importe, les Parisiens marquent là le tout premier point de l’histoire du club.

France Football :

Paris – Saint-Germain n’a pas gagné la bataille de Poitiers

De l’équipe poitevine qui élimina l’an passé Saint-Germain de la Coupe de France, neuf joueurs subsistèrent dimanche, face au Paris – Saint-Germain, équipe qui, en revanche, ne possédait plus que cinq éléments de la saison dernière. Peut-être doit on trouver dans ce chiffre les éléments expliquant la différence de cohérence et de valeur morale entre les deux équipes. Car si les Parisiens étaient supérieurs sur le plan technique, ils ne manifestèrent pas, sur le plan collectif, la supériorité que l’on était en droit d’attendre d’une équipe réputée aussi forte.

Les Poitevins, impressionnants de conviction, marquant impitoyablement leurs adversaires, parvinrent même à échafauder sur leur aile gauche notamment (Bonnet-Pédini) des mouvements alertes qui prirent souvent en défaut les arrières parisiens.

Si bien que, malgré une domination territoriale en deuxième mi-temps (mais en deuxième mi-temps seulement), les Parisiens ne se créèrent guère plus d’occasions que les locaux qui, à trois minutes de la fin placèrent même un très bon tir (Pédini) sur le montant des buts de Choquier, celui-ci avait repoussé quelques minutes auparavant, in extremis, un tir de Gauthier qui se présentait seul devant lui.

Les Poitevins ont obtenu un résultat nul dépassant leurs espérances et Delcampe était très content de ses hommes: “ C’est une victoire morale. Le spectacle fut de tous les instants et je crois d’ailleurs que notre participation y fut importante ” disait l’entraîneur poitevin dans les vestiaires.

Le responsable poitevin pense par ailleurs et avec raison que l’apport de Morillon et Pédini a donné à son équipe un visage plus séduisant que l’an passé.

A Paris – Saint-Germain, M. Patrelle tirait un enseignement : “ Nous sommes l’équipe à battre et nous allons chaque dimanche rencontrer des équipes comme celle de Poitiers prêtes à jouer le match de leur vie. Notre tâche sera rude. ”

Il faut penser cependant que des hommes comme Bras, Destrumelle, Djorkaeff, Brost trouveront avec l’adversité des éléments pour retrouver la grande forme. Sinon…


Le stade :

Vue aérienne du stade Paul-Rébeilleau

Vue aérienne du stade Paul-Rébeilleau


Loic
Suivez-moi
Les derniers articles par Loic (tout voir)