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RB Leipzig – PSG, 04/11/20, Ligue des Champions 20-21

Mercredi 04.11.2020, Ligue des Champions, 3ème journée (3ème place) à Leipzig à la Red Bull Arena :
R.B. LEIPZIG (All.) – PARIS ST-GERMAIN F.C. 2:1 (1:1)
– match à huis-clos. Buts : Angel Di Maria, 6′, Nkunku, 42′ ; Forsberg, 57′ sur penalty. Arbitre : M. Marciniak.
L’équipe du PSG : Keylor NavasAlessandro Florenzi (Rafinha Alcantara, 84′), Danilo Pereira, Presnel Kimpembe, Layvin Kurzawa (Mitchel Bakker, 73′) – Ander Herrera, Marquinhos, Idrissa Gueye – Angel Di Maria, Moise Kean, Pablo Sarabia (Thilo Kehrer, 73′). Entraineur : Thomas Tuchel.
L’équipe de Leipzig : Gulacsi – Orban, Upamecano, Konaté – Mukiele (Henrichs, 64′), Sabitzer (Kampl, 90′), Haidara (Adams, 76′), Angelino – Olmo (Poulsen, 63′), Nkunku – Forsberg (Kluivert, 76′). Entraineur : Nagelsmann.
Avertissements : Upamecano, 15′, Presnel Kimpembe, 19′, Konaté, 25′, Idrissa Gueye, 32′, Layvin Kurzawa, 67′.
Expulsions : Idrissa Gueye, 69′, Presnel Kimpembe, 90’+5′.


Maillot utilisé :

domicile 2020 2021 Europe

Maillot domicile 2020-21


Photos du match :

Les Parisiens avant le coup d’envoi (psg.fr)

Les joueurs du RB Leipzig (dierothenbullen.com)

L’ouverture du score d’Angel Di Maria (psg.fr)

Probable tournant du match, Angel Di Maria manque une occasion en or de faire le break (psg.fr)

Ander Herrera et Marquinhos à la lutte (psg.fr)

Intervention de Keylor Navas (psg.fr)

Rush de Moise Kean (psg.fr)


Vidéo :


Compte-rendu (CulturePSG) :

Paris perd gros en Allemagne

Le PSG défiait le RB Leipzig ce mercredi à l’occasion de la troisième journée de la phase de poules de Champions League et les Parisiens se sont inclinés 2-1 en Allemagne après avoir ouvert rapidement le score par Di Maria. L’Argentin a ensuite loupé un penalty et Paris a perdu peu à peu le fil : Nkunku a égalisé avant la mi-temps, Kimpembe a donné un penalty facile puis Gueye et le même Kimpembe ont été expulsés. Le PSG s’incline finalement 2-1 de façon très logique.

Le match :

C’est parti avec le PSG qui donne le coup d’envoi et… le ballon est crevé (1e). Paris a le ballon et n’hésite pas jouer long d’entrée quand le besoin s’en fait sentir mais la première incartade est allemande, finalement hors-jeu (4e). Paris se fait peur sur une passe en retrait catastrophique de Herrera mais Navas veille (5e). Paris profite finalement d’une énorme erreur pour ouvrir le score : Kean intercepte une passe en retrait d’Upamecano puis sert Di Maria qui crucifie le gardien d’un pointu (0-1, 6e) !

Leipzig passe toutefois tout près d’égaliser dans la foulée : un centre en retrait n’est pas coupé par Kimpembe et Danilo mais Haidara est là de près pour reprendre et Navas réussit un miracle ! Sur la reprise, c’est Florenzi qui contre encore (8e) ! Le match est ouvert et Di Maria a une belle occasion, il sert Kean qui est repris de peu mais Di Maria récupère et frappe, obtenant un corner alors que la défense adverse est à l’agonie (10e). Le PSG réussit une action limpide : Sarabia alerte Kean en profondeur qui réussit un contrôle fabuleux puis frappe. C’est la main d’Upamecano qui contre et l’arbitre siffle penalty (15e) ! Di Maria le tire fort mais Gulcsi repousse (16e) !

Ce coup du sort n’arrête pas le PSG et un bon contre part, Sarabia tente de trouver Di Maria mais le gardien sort bien et attrape le ballon devant lui (18e). La rencontre est ouverte et va d’un but à l’autre, Leipzig récupérant un corner que Paris dégage en deux temps (23e). Paris est très bien dans le match et fait mal à Leipzig à chaque attaque, la défense adverse étant sur un fil (28e). Le RBL a du mal mais parvient à construire une belle action conclue par une frappe trop axiale de Forsberg (32e). Peu à peu, la partie s’équilibre et Leipzig reprend la main au milieu alors que Paris tient moins bien le ballon.

Le PSG pense marquer un second but par Di Maria mais il est hors-jeu et score pour rien (38e). Dans la foulée, c’est Kean qui est dans le même cas sur un ballon qui traîne et que Sarabia récupère. Il frappe, le gardien repousse sur Kean qui marque mais les deux étaient hors-jeu (40e). Au contraire, c’est Leipzig qui égalise : Paris recule et Angelino sert Nkunku à l’entrée de la surface qui marque d’une frappe sèche et bien placée (1-1, 42e). Le PSG frôle même la correctionnelle juste avant la pause : Dani Olmo est sorti devant la défense et frappe mais c’est au-dessus malgré sa bonne position (45e). A la mi-temps, le PSG peut s’en vouloir d’être à 1-1 après avoir ouvert le score puis loupé un penalty.

La partie repart sans changements mais avec un RBL qui presse fort d’entrée (47e). Kean loupe aussi l’opportunité d’un énorme contre et Paris semble bien contenu au milieu de nouveau (49e). La partie est toujours aussi ouverte et Danilo se fait prendre par Forsberg qui se retrouve sur son pied gauche mais frappe au-dessus (53e). Paris répond par un bon mouvement entre Sarabia et Kean mais la frappe surpuissante de l’Italien est aussi au-dessus (54e). Sur un ballon anodin long, Kimpembe juge mal la trajectoire et voit le ballon lui retomber sur la main. Après intervention du VAR, le penalty est logiquement donné (56e) ! Forsberg transforme d’une frappe bien placée que Navas touche (2-1, 57e)…

Paris tente de revenir au score mais Leipzig est désormais bien en place et a le match bien en main, Danilo contrant Olmo dans la surface (61e). Di Maria tente bien de réveiller le PSG mais son centre est capté (62e). Le RBL fait 2 changements mais attaque encore et Navas capte (63e). La maîtrise parisienne du début de match a disparu et les contres mettent Paris sur un fil alors que l’attaque n’est plus en rythme (68e). Pire, Gueye est expulsé pour un second avertissement après une faute en retard sur Haidara (69e) !

Paradoxalement, ce but réveille un peu le PSG qui repart de l’avant et Tuchel fait un double changement : Bakker pour Kurzawa et Kehrer pour Sarabia (73e). Cela ne dure pas et Paris est dans le dur à l’entrée des 10 dernières minutes avec un coup-franc mal dégagé qui finit par une frappe de Nkunku de peu à côté (81e). Malgré les changements, le PSG ne parvient plus à être dangereux et fait tourner le ballon sans y arriver (87e). Un semblant d’occasion apparaît mais Kean est finalement signalé hors-jeu (89e). Herrera provoque bien un bon coup-franc mais Di Maria le gâche complètement (92e). Upamecano se loupe heureusement sur le contre alors que le 3-1 lui tendait les bras. Dans la foulée, c’est Kimpembe qui réussit un miracle après une énorme erreur de Bakker (93e). Kimpembe prend finalement un second avertissement logique en toute fin de partie et Paris finit à 9.

Les réactions :

Marquinhos :

Un PSG bon en première période mais dépassé ensuite, comment l’expliquer ?
« C’est dur à expliquer. Il fallait qu’on garde la même mentalité et intensité de jeu, défendre comme en première mi-temps. Il ne faut pas qu’on concède ce but, il ne faut pas qu’on ait ce coup de moins bien après. Il faut qu’on reste dans notre tête. On sait que c’est difficile et qu’il faut gérer. On va dire qu’on a trois matches encore, il faut rester positifs. Dans le vestiaire, il faut qu’on continue à chercher à s’améliorer, il ne faut pas qu’on continue comme ça. On sait que cette compétition est très difficile, très dure. Il faut qu’on augmente notre niveau de jeu si on veut aller vraiment loin. C’est entre nous qu’on va travailler et s’améliorer pour ces trois matches qui vont venir. »

Epanoui au milieu du terrain ?
« Je vous laisse juger. Moi, je sais ce que je dois faire. Si je prends du plaisir à ce poste ? Bien sûr que je prends du plaisir. Je ne veux pas donner encore plus de motivation aux gens pour parler de moi, de ma fonction et de mon coach surtout. Nous, on est soudés, on défend les vraies choses à défendre. Une fois sur le terrain, il faut qu’on se batte pour gagner, c’est tout. Aujourd’hui, on n’a pas réussi à gagner et il faut qu’on arrête, que tout le monde pense à ce qu’on peut faire de mieux parce qu’il faut qu’on arrête de laisser des points si on veut continuer dans cette compétition. »

Un groupe toujours derrière son entraîneur ?
« Bien sûr. On sait comment est le football. C’est le coach qui a fait la meilleure saison de l’histoire. La saison suivante, cela parle de l’avenir du coach. Le football n’a pas de patience, pour le coach, pour moi, pour tout le monde. Il faut qu’on se concentre sur les vraies choses. Lui c’est notre coach au PSG. S’il faut lui laisser le temps ? Il ne faut pas lui laisser le temps (NDLR : il répète en fait à moitié la question) mais on n’a pas trop le temps en football. On voit qu’on a besoin de faire des choses mieux, on a confiance en notre coach, il faut qu’on travaille pour s’améliorer. Si les choses ne vont pas, ce n’est pas que la faute du coach. Nous, les joueurs, on peut faire beaucoup mieux aussi. On sait que c’est une saison qui ne va pas être facile, on a eu le cas aujourd’hui, il nous manque beaucoup de joueurs mais il ne faut pas chercher d’excuses, il faut qu’on rentre sur le terrain et qu’on se batte pour gagner, peu importe comment on va jouer. Qu’on joue bien ou mal, il faut qu’on rentre sur le terrain pour gagner. »

Thomas Tuchel :

Un PSG très différent après la pause, pourquoi ?
« C’est difficile. Peut-être que c’est de notre faute. On a oublié de marquer le deuxième (but) et après, on fait une erreur qui donne un penalty. Après, c’était un carton rouge et c’est difficile à 10. Entre le penalty et le carton rouge, il y avait trop de situations contre nous, c’est décisif. C’est une équipe forte. »

Un entraîneur qui se sent en danger ?
« Non. »

Des problèmes avec votre direction ?
« Non, pas du tout. »

Comment expliquer que le PSG est en danger ?
« Parce qu’on joue contre une équipe qui était première en Bundesliga il y a une semaine. Ils sont très forts, on a fait un bon match, c’était possible de mener 2-0, on a fait un bon match en première mi-temps et c’était plus difficile en deuxième mi-temps, on manque de joueurs, de capacité (physique) et de rythme. On doit changer à chaque match. C’était un match très serré et c’est un duel direct qu’on veut gagner. Si on gagne 1 ou 20 au Parc, on a gagné le duel direct. Après, on a encore deux matches. C’est toujours entre nos mains et on ne va jamais douter parce que ce n’est pas comme ça. Je pense que vous savez bien les raisons. Si vous vous attendiez à ce qu’on gagne 3 ou 4-0 aujourd’hui, c’est votre attente mais ce n’est pas la mienne et ça ne marche pas comme ça. »

Son avenir, quelque chose en tête ?

« Oui, ils m’ont demandé pourquoi la presse en France dit toujours que le coach est en danger. Je leur ai dit que je ne sais pas et que c’est comme ça depuis mon arrivée. C’est comme ça non ? Si je trouve que je manque de soutien ? Non, ce n’est pas ce que j’ai dit. Non, non, non. Je n’ai pas dit que c’était le club, j’ai dit que j’ai l’impression que c’est la presse et que l’environnement est très critique. On peut l’accepter et ça ne change pas mon travail avec l’équipe et ça ne change pas la manière dont on travaille avec le staff et l’équipe au centre d’entraînement. Cela ne change rien, c’est la vie comme entraîneur à Paris. Cela ne suffit jamais, c’est comme ça et je n’ai aucun problème avec ça. C’était une question hier et j’ai donné cette réponse. Ce n’est pas un problème pour moi. »

L’impression d’avoir son groupe derrière lui ?
« Oui, mais pourquoi je ne l’aurai pas ? C’est le même groupe qui est premier en Ligue 1, ce sont les mêmes gars. On fait ça ensemble et il y a des phases difficiles dans le sport. Si vous attendiez que l’on gagne chaque match, OK, c’est votre attente, pas la nôtre, car on sait comment on arrive dans ce match, dans quel état et on sait bien que des choses sont très difficiles. Mais encore aujourd’hui, c’était possible de faire match nul, possible de gagner le même match. Mais on joue pour le duel direct dans cette compétition. On l’a déjà dit avant et voilà. On a toutes les possibliités de gagner. Aujourd’hui aussi, mais c’était compliqué, très compliqué avec un carton rouge et pas possible. On va réessayer et, si on gagne au Parc, la situation est totalement contraire. »


Le stade :

La Red Bull Arena de Leipzig


Loic
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