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Les buts les plus décisifs en Coupe d’Europe

Hier, nous vous avions proposé les plus buts beaux en Coupe d’Europe. Aujourd’hui, il s’agit des buts les plus décisifs en Coupe d’Europe, ceux qui ont été inscrits en fin de match ou encore ceux qui ont permis une qualification. Nous ne faisons pas de classement, les buts sont proposés par ordre alphabétique. 

Nambatingue Toko (contre le Lokomotiv Sofia, le 28 septembre 1982)

C’est la première participation du PSG en Coupe d’Europe. Le PSG a perdu le match aller 1-0 à Sofia. Nous sommes à la 81e minute, Paris mène 2-1 mais est provisoirement éliminé à cause de la règle du but inscrit à l’extérieur. Mais Toko, dans un grand jour, inscrit un doublé, et permet au PSG à moins de dix minutes de la fin de se qualifier pour le tour suivant. N’Gom et Lemoult inscriront deux nouveaux buts.

 

Michel N’Gom (contre la Juventus, le 19 octobre 1983)

Pour sa deuxième campagne européenne, le PSG a éliminé Glentoran et affronte en 1/8e de finale la Juventus de Turin. Le match aller a lieu au Parc des Princes. Paris ouvre le score avant la mi-temps par l’intermédiaire d’Alain Couriol. Mais en seconde période, Boniek puis Cabrini permettent à la Juve de prendre l’avantage au score. Mais le regretté Michel N’Gom parvient à donner l’espoir de qualification au PSG, score final 2-2. Mais au match retour, Paris ne parvient pas à marquer notamment à cause d’un coup franc de Safet Susic sur le poteau…

 

Antoine Kombouaré (contre Anderlecht, le 8 décembre 1992)

C’est le but de la qualification, signé Antoine Kombouaré à un quart d’heure de la fin. Le PSG peut disputer un quart de finale de Coupe de l’UEFA contre le Real Madrid.

 

Antoine Kombouaré (contre le Real Madrid, le 18 mars 1993)

« Casque d’Or » est encore une fois décisif. Fautif sur la réduction du score du Real Madrid de Zamorano, Kombouaré est pour la seconde fois décisif lors de la campagne européenne 92-93, sur un nouveau coup de tête dans les longs arrêts de jeu. C’est une des soirées européennes les plus mémorables de l’histoire du PSG.

 

Ricardo (contre le Real Madrid, le 15 mars 1994)

Un an après l’exploit, le PSG affronte de nouveau le Real Madrid. Mais au Bernabeu, les Parisiens se montrent bien plus performants que la saison passée : victoire 1-0 grâce à George Weah. Gagner à Madrid devrait assurer la qualification. Pourtant au match retour, le PSG est rapidement mené au score par l’intermédiaire d’Emilio Butragueño. Mais sur coup de pied arrêté, comme souvent à l’époque Canal, le PSG parvient à se qualifier grâce à Ricardo sur corner à la 51e minute. Le PSG va disputer une demi-finale européenne consécutive.

 

Vincent Guérin (contre le FC Barcelone, le 15 mars 1995)

Il s’agit de la première double confrontation face au FC Barcelone. A l’époque, les Blaugrana sont entraînés par Johan Cruyff. A l’aller, les deux équipes se sont séparées sur un score de 1-1. Au Parc, Paris se montre maladroit dans la finition, ils touchent quatre fois les montants. José Maria Bakero ouvre le score pour les Catalans à la 50e minute. Le PSG est alors éliminé. A la 73e minute, Rai égalise de la tête sur corner. Egalité parfaite…jusqu’au but de Vincent Guérin à sept minutes de la fin. Paris va disputer une troisième demi-finale européenne consécutive.

 

Rai (contre Parme, le 21 mars 1996)

Quart de finale de la Coupe des Coupes, Paris perd le match aller 1-0. Au retour, Paris comble rapidement le retard grâce à Rai sur penalty à la 9e minute. Alessandro Melli égalise sur une erreur de Bernard Lama. Patrice Loko redonne rapidement l’avantage. A la mi-temps, le score est de 2-1 pour le PSG, Parme est toujours qualifié. Mais un nouveau penalty pour le PSG permet à Rai d’inscrire le doublé de la qualification pour la quatrième demi-finale européenne consécutive.

 

Youri Djorkaeff (contre La Corogne, le 4 avril 1996)

Pour la première fois de l’histoire du PSG, Paris part avec un avantage favorable au match retour, et cela grâce au but inscrit par Youri Djorkaeff à la 90e minute, alors qu’il était entré en jeu dix minutes auparavant à la place de Julio César Dely Valdés.

 

Patrice Loko (contre La Corogne, le 18 avril 1996)

C’est le but de la première qualification du PSG en finale de Coupe d’Europe.

 

Bruno N’Gotty (contre le Rapid de Vienne, le 8 mai 1996)

Il s’agit du but vainqueur du PSG pour sa première finale européenne. Le PSG est le deuxième club français à remporter une Coupe d’Europe et restera l’unique club français à remporter la défunte Coupe des Coupes, bien que Monaco a joué cette finale sans l’emporter en 1992.

 

Julio César Dely Valdés (contre Galatasaray, le 31 octobre 1996)

Lors du huitième de finale aller, le PSG s’inclinait 4-2 à Istanbul contre Galatasaray. Au match retour, Paris remportera la rencontre 4-0, et sera en position de qualification dès la 23e minute (2-0) après le but de Julio César Dely Valdés.

 

Jérôme Leroy (contre Liverpool, le 10 avril 1997)

Paris s’assure quasiment une qualification pour une deuxième finale européenne consécutive après le succès 3-0 face à Liverpool. Le troisième but signé Jérôme Leroy sera d’une importance capitale. En effet, Paris s’inclinera 2-0 à Anfield.

 

Florian Maurice (contre le Steaua Bucarest, le 27 août 1997)

Un des matchs qui restera à jamais gravé dans la légende du club. En effet, Paris perd le match aller 3-0 sur tapis vert suite à une erreurs des dirigeants parisiens qui ont inscrit Laurent Fournier (suspendu) sur la feuille de match. Mais l’équipe entraînée par Ricardo fera le travail en moins d’une mi-temps (4-0). Nous avons décidé de retenir le quatrième but, celui qui fait que Paris est provisoirement qualifié pour la phase de poules de Ligue des Champions.

 

Eric Rabesandratana (contre Göteborg, le 26 novembre 1997)

Les anecdotes d’Eric Rabesandratana pour Histoire du PSG, récoltés par Bruno Salomon (France Bleu) :

 

Laurent Leroy (contre le Bayern Munich, le 26 septembre 2000)

Le début de saison est parfait pour le PSG : leader du championnat, et en course pour une qualification pour la seconde phase de poules de Ligue des Champions. Le PSG reçoit le Bayern Munich pour la troisième journée de la première phase de Ligue des Champions, après une défaite à Rosenborg (1-3) et une victoire au Parc contre Helsingborgs (4-1). Paris doit l’emporter pour accroître ses chances de qualifications. Il faudra attendre la 92e minute pour voir Paris s’imposer une troisième fois consécutive face au Bayern Munich à domicile.

 

José Aloisio (contre le Rapid Bucarest, le 25 septembre 2001)

Après une qualification en Coupe de l’UEFA grâce à l’Intertoto, le PSG joue son 1er tour contre le Rapid Bucarest. Au Parc, le score s’achève sur un score nul et vierge. Idem au retour après 90 minutes, on va donc avoir le droit aux prolongations. José Aloisio marque très rapidement sur un lob astucieux (93e). Puis à la 105e minute, panne de courant. Le PSG est qualifié pour le second tour.

 

Charles-Edouard Coridon et Pedro Miguel Pauleta (contre le FC Porto, le 20 octobre 2004)

Dans une saison médiocre, ce match aura été une formidable éclaircie. En deux minutes, Paris fait plier le champion d’Europe en titre avec notamment le chef d’oeuvre de Charles-Edouard Coridon.

 

PSG/Panathinaikos, le 13 décembre 2006

Match de la qualification pour les 1/16e de finale de la Coupe de l’UEFA dans une période sportive et extra-sportive terrible…

 

Péguy Luyindula (contre Twente, le 18 décembre 2008)

Ce n’est qu’un match de phase de poules de Coupe de l’UEFA, mais quel match ! Paris doit tout simplement faire un score supérieur à celui de Santander contre Manchester City. A la 83e minute, Santander mène 3-0 et Paris 2-0. Paris est alors éliminé. Puis vient deux minutes de folie au Parc des Princes. Tout d’abord, à la 84e minute, sur un centre de Marcos Ceara, Kezman coupe excellemment la trajectoire du ballon et donne espoir au Parc, Paris est à un but de la qualification. Dans la minute suivante, Ludovic Giuly lance Péguy Luyindula en profondeur, ce dernier effectue une feinte de frappe et inscrit le 4e but parisien. Il s’en suit une ambiance de feu, le banc parisien va courir après Luyindula près de la tribune Auteuil. Les chants résonneront d’encore plus belle dans l’ensemble du stade.

 

Guillaume Hoarau (contre Braga, le 19 mars 2009)

Quatre jours après la décevante défaite au Parc des Princes contre Marseille (1-3), Paris se déplaçait pour son huitième de finale retour de la Coupe de l’UEFA. Après un 0-0 à l’aller, Paris n’est pas en position de force. Au retour, la rencontre ne se débloque pas non plus, jusqu’à la 81e minute. Sur un coup franc de Chantôme, Hoarau profite d’une sortie hasardeuse d’Eduardo et place une tête dans le but vide. Paris se qualifie pour la première fois depuis douze ans en quart de finale d’une compétition européenne.

 

Clément Chantôme (contre Dortmund, le 21 octobre 2010)

Paris réussit un très bon début de saison : troisième de Ligue 1, vainqueur de ses deux premiers matchs d’Europa League contre le FC Séville (1-0) et le Karpaty Lviv (2-0). Paris se déplace à Dortmund, leader de la Bundesliga, entraîné par Jürgen Klopp, avec des joueurs comme Hummels, Piszczek, Bender, Sahin, Götze, Lewandowski… Paris parviendra à ramener un point précieux grâce à Chantôme à la 87e minute (1-1) dans l’optique d’une qualification pour les 1/16e de finale d’Europa League.

 

Blaise Matuidi (contre le FC Barcelone, le 2 avril 2013)

Pour sa première campagne de Ligue des Champions sous l’ère qatarie, le PSG a éliminé le FC Valence en huitièmes de finale et affronte en quart le FC Barcelone, ce qui va devenir une habitude… Le PSG de Carlo Ancelotti fait jeu égal avec les Catalans. Alors que nous sommes menés 2-1 à quelques secondes de la fin, Blaise Matuidi entretient l’espoir d’une qualification contre le Barça. Au retour, Pastore ouvrira le score et le PSG sera provisoirement qualifié pour les demi-finales, mais Pedro l’éteindra à peine vingt minutes plus tard.

 

Edinson Cavani (contre l’Olympiakos, le 27 novembre 2013)

89e minute : le score est de 1-1. Paris est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions et assuré de la première place dans le Groupe C. Mais le PSG est à 10 depuis l’expulsion de Marco Verratti et un second but de l’Olympiakos ferait des Grecs des co-leaders avant un déplacement à Lisbonne contre le Benfica. Mais Edinson Cavani délivrera le Parc et les siens. Le PSG sera premier du groupe et pourra faire tourner contre le Benfica.

 

Javier Pastore (contre Chelsea, le 2 avril 2014)

Paris mène 2-1 et est en position favorable pour le match retour. Mais il a perdu Zlatan Ibrahimovic sur blessure… Javier Pastore, dont le génie est sans égal, nous offre un but d’anthologie et le but de la qualification, croyait-on… Mais au retour à Stamford Bridge, Paris sera méconnaissable, sur la défensive, et éliminé à la 87e minute par Demba Ba.

 

Blaise Matuidi (contre le FC Barcelone, le 30 septembre 2014)

Certes, ce n’est qu’un match de poules de Ligue des Champions. Mais en face, c’est le FC Barcelone, indiscutable leader de la Liga, invaincu depuis 12 matchs, qui n’a pas encaissé de buts depuis 7 matchs. Le PSG est en panne de confiance : 4e de Ligue 1, 2 victoires sur les 6 derniers matchs. Mais Paris, sans Ibrahimovic blessé, va sortir un énorme match, et nous avons retenu le troisième but : formidable action collective conclue par Blaise Matuidi.

 

David Luiz et Thiago Silva (contre Chelsea, le 11 mars 2015)

Un des plus grands matchs de l’ère qatarie du PSG. Le PSG élimine un grand Chelsea, leader de la Premier League, en jouant pendant 90 minutes à 10 contre 11. Mais les deux défenseurs centraux brésiliens seront les héros de la rencontre : David Luiz pour arracher la prolongation, Thiago Silva pour le but de la qualification.

 

Edinson Cavani (contre Chelsea, le 16 février 2016)

Pour la deuxième année consécutive, Paris joue Chelsea en huitièmes de finale avec aller au Parc des Princes. On se dirige une nouvelle fois vers un nouveau 1-1, jusqu’au but d’Edinson Cavani, décrié, et rentré en jeu quatre minutes plus tôt à la place de Lucas.

 

PSG/FC Barcelone (le 14 février 2017)

C’est tout simplement sur le podium des plus grands matchs du PSG. Maîtrise collective, tout le monde au niveau, un vrai régal. Tout ceci est gâché au match retour pour de multiples raisons…

 

Grichka